Après la première conférence à l’Ecole Supérieure d’Audit et de Management (ESAM), une deuxième conférence a tenu toutes ses promesses ce 10 novembre 2021. Pour cette deuxième rencontre, le thème choisi est intitulé ” les changements anti-constitutionnels de gouvernement en…Load more

Après la première conférence à l’Ecole Supérieure d’Audit et de Management (ESAM), une deuxième conférence a tenu toutes ses promesses ce 10 novembre 2021.

Pour cette deuxième rencontre, le thème choisi est intitulé ” les changements anti-constitutionnels de gouvernement en Afrique noire.

C’est le professeur de droit AHADZI Nonou Koffi agrégé de droit public et de science politique , président honoraire de l’université de Lomé qui a animé cette conférence.

Au cours de la rencontre, le professeur a clairement démontré que les changements anti-constitutionnels de gouvernement sont formellement prohibés par les textes régionaux africains notamment la CEDEAO et l’Union Africaine et pourtant ces changements prolifèrent dans la zone géographique qui semble devenir leur champ’ d’élection. Des pratiques qui selon lui déstabilisent la plupart des pays où elles ont cours.

Pour lui, ces problèmes viennent du fait que depuis 1960, l’Afrique n’a pas suffisamment travaillé dans le sens de l’enracinement de la culture démocratique puisque c’est ce modèle politique que l’Afrique a choisi et pour lui il faut travailler dans l’enracinement de cette culture aussi bien au niveau des élites dirigeantes qu’au niveau de la population. ” Il est très important d’agir sur l’éducation et cette éducation doit donner des aptitudes, des connaissances nécessaires pour que se développe le sentiment patriotique qui permet à une élite d’avoir une vision pour son pays et de se donner les moyens juridiques économiques pour réaliser cette vision.”

Que doivent tirer les étudiants de cette conférence ? Voici ce que le professeur a laissé entendre. ” ….Nous leurs avons montré qu’une constitution doit être respectée et ne doit pas être modifiée n’importe comment. Il y avait des étudiants en droit dans la salle, des économistes, des experts comptables et donc ils doivent comprendre que lorsque l’on se donne des règles, il faut les respecter pour que le développement puisse se dérouler dans un cadre stabilisé.

Pour le directeur général de l’ESAM Roger MIFETOU, cette rencontre s’inscrit dans la droite ligne de la conférence.de rentrée organisée chaque année.

“C’est une nouvelle année, on a changé on a fait deux conférences…c’est utile pour nous parce que c’est toujours dans les objectifs de l’école ce côté iconoclaste. Il n’y a pas seulement que d’apprendre et de bûcher les cours mais il faut aller au-delà” toujours selon Roger MIFETOU, ce sont des éléments additifs pour les élèves pour élargir toujours leurs connaissances.