Au Togo il est courant de voir une centrale syndicale de enseignants être vidée de sa substance après quelques années de gloire (entendez par là tenir tête au gouvernement pour avoir gain de cause). Ce phénomène est de plus en…Load more

Au Togo il est courant de voir une centrale syndicale de enseignants être vidée de sa substance après quelques années de gloire (entendez par là tenir tête au gouvernement pour avoir gain de cause). Ce phénomène est de plus en plus observé ces derniers temps dans le monde de l’éducation. Si le monde enseignant compte beaucoup de syndicats, il faut cependant reconnaitre que les nouveaux venus rendent les plus anciens inactifs. Comment peut-on expliquer ce fait ? Comment peut-on expliquer que des syndicats d’enseignants après quelques années d’agitation ne font plus l’unanimité et se font supplanter par de nouvelles associations ? Bref, le constat est bel et bien fait avec cette nouvelle association du monde enseignant qui vient de faire une entrée tonitruante bousculant ainsi la place de choix qu’occupait la Coordination des Syndicats de l’éducation du Togo (CSET).

Il s’agit en effet du Syndicat des Enseignants du Togo (SET) porté sur les fonds baptismaux au début de cette nouvelle année. Pour certains observateurs, si d’autres syndicats voient le jour pour les mêmes revendications, il faut plutôt comprendre par là que parmi des priorités des anciens syndicats, figurent d’autres priorités cachées des leaders qui ne feraient pas l’unanimité de la base. Au Togo ce sont les centrales syndicales qui donnent plus de tournis au gouvernement à travers leur grève parfois illimitées qu’ils déclenchent. Le SET pourra-t-il faire battre les pavés comme ses prédécesseurs avant de se faire harakiri ?