Ce 12 septembre s’est tenue à Lomé la toute première rencontre du comité de concertation pour l’année 2024. C’est le ministre de l’économie et des finances Georges Essowè Barcola qui a dirigé les travaux de cette rencontre. Il faut dire…Load more

Ce 12 septembre s’est tenue à Lomé la toute première rencontre du comité de concertation pour l’année 2024. C’est le ministre de l’économie et des finances Georges Essowè Barcola qui a dirigé les travaux de cette rencontre.

Il faut dire que la rencontre a mobilisé plusieurs départements ministériels avec la présence effective de certains ministres comme Sani Yaya des infrastructures ou encore Kayi Mivedor-Sambiani d’une part et les représentants du secteur privé d’autre part parmi lesquels le patronnat togolais voire le président de la CCIT-TOGO.

Lors de son allocution, le ministre Georges Barcola a salué la présence des différents acteurs de ce comité de concertation. Citant les propos du chef de l’État Faure Gnassingbé lors de la troisième édition de l’Africa Financial Industry Summit de novembre 2023 en ces propos “…notre collaboration avec le secteur privé, n’est pas seulement un choix stratégique. C’est une nécessité impérieuse compte tenu de la stagnation des flux de l’Aide publique au développement, il incombe aux Etats de rassurer le secteur privé de se montrer transparent et à l’écoute “, le ministre a laissé entendre que ce discours du chef de l’État réaffirme l’enjeu du dialogue avec le secteur privé ainsi que la priorité donnée par les hautes autorités à leurs travaux.

“Pour le gouvernement, un bon dialogue public privé est avant tout un instrument de bonne gouvernance, d’inclusion et de transparence des politiques publiques.” a-t-il insisté

Le ministre a constaté des progrès depuis la prise en charge des demandes du secteur privé surtout dans le domaine fiscal . Ainsi, il a évoqué les réformes concernant l’opérationnalisation en cours des organes de recours en matière fiscale qui a connu des avancées importantes.

Le ministre Georges Barcola n’a pas manqué de rappeler la feuille de route gouvernementale actualisée avec cinq piliers dont les trois principaux sont : l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie de commerce intérieur, l’élaboration et la mise en oeuvre d’une stratégie de commerce extérieur ou encore l’élaboration et la mise en œuvre d’une stratégie et d’une politique industrielle.

Alors que la croissance du Togo était à 6,4% en 2023, le ministre a laissé entendre que les projections actuelles s’établissent à 6,6% en 2024. Il a fait un clin d’œil au secteur privé qui fait preuve de résilience avec une contribution à l’investissement total de 57,6% en 2024 contre 52,2% en 2023. “Cette performance est positive et traduit l’engagement des acteurs privés, à servir de véritable relais de croissance pour notre économie” a-t-il ajouté.

Pour finir, le ministre de l’économie à inviter les acteurs du comité de concertation à s’impliquer davantage pour le renforcement des bases de ce cadre de concertation afin de concrétiser la vision du chef de l’État déclinée dans la feuille de route gouvernementale Togo 20-25.