Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a expliqué que l’Afrique doit produire et transformer ses ressources sur place. Pour lui, il ne faut pas copier un modèle venu d’ailleurs. L’industrialisation doit être adaptée aux réalités africaines. Le Togo montre…Load more

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a expliqué que l’Afrique doit produire et transformer ses ressources sur place. Pour lui, il ne faut pas copier un modèle venu d’ailleurs. L’industrialisation doit être adaptée aux réalités africaines. Le Togo montre déjà l’exemple avec des zones industrielles modernes et ouvertes à des partenariats, notamment avec le Japon.

Le Chef de l’État a aussi insisté sur le rôle du numérique. Selon lui, la technologie ne doit pas servir uniquement aux grandes entreprises. Elle doit aussi aider l’agriculture, les petites sociétés et les services publics. Le Togo investit dans les centres de données, l’intelligence artificielle et les infrastructures digitales pour rendre le numérique accessible et utile à toute la population.

Faure Gnassingbé a dénoncé des règles financières trop strictes qui bloquent le développement des pays africains. Il demande une nouvelle approche qui distingue les dettes inutiles des investissements nécessaires. Le Président a proposé des solutions comme les obligations vertes et les financements mixtes, afin que l’Afrique puisse financer ses projets d’énergie, d’éducation et d’infrastructures.

Enfin, le Président du Conseil a défendu une vision panafricaine. Pour lui, le commerce et l’investissement doivent être des outils de souveraineté et de justice sociale. Il a rappelé que l’Afrique doit croire en ses propres forces et avancer avec confiance. Le Togo veut ainsi continuer à jouer un rôle important dans les grands changements économiques du continent.