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Boycott du sommet africain sur la défense : le Mali et le Burkina tracent leur voie
août 27, 2025
Le sommet africain sur la défense s’est tenu à Abuja, au Nigeria, entre le 25 et le 27 août 2025. Cette rencontre devait permettre aux pays du continent de discuter de coopération militaire et de sécurité face aux menaces communes….Load more
Le sommet africain sur la défense s’est tenu à Abuja, au Nigeria, entre le 25 et le 27 août 2025. Cette rencontre devait permettre aux pays du continent de discuter de coopération militaire et de sécurité face aux menaces communes. Mais deux absents de taille ont marqué l’événement : le Mali et le Burkina Faso, membres de l’Alliance des États du Sahel (AES). Leur boycott a suscité de nombreux commentaires dans la presse africaine et internationale.
Ce choix n’est pas un hasard. Depuis leur retrait de la CEDEAO en janvier 2025, ces deux pays, aux côtés du Niger, cherchent à affirmer une souveraineté nouvelle. Pour eux, participer à un sommet organisé sous l’égide d’institutions proches de la CEDEAO n’aurait pas de sens. Le Niger, lui, s’est limité à envoyer un simple attaché de défense, sans délégation officielle, signe de distance mais pas de rupture complète.
Au-delà de la symbolique, ce boycott envoie un message fort : l’AES veut se démarquer des cadres traditionnels et construire sa propre vision sécuritaire. Mais cette posture interroge : en refusant la coopération continentale, le risque est d’affaiblir la lutte collective contre le terrorisme et les menaces transfrontalières. En cette fin d’août 2025, le geste du Mali et du Burkina illustre donc à la fois une affirmation politique et une inquiétude partagée pour l’avenir de la sécurité en Afrique de l’Ouest.
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