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Togo-Rentrée diplomatique : Le pacte de Lomé pour consolider l’agenda 2063 de l’UA
septembre 4, 2025
Le ministère des Affaires étrangères et des Togolais de l’extérieur a une fois encore respecté la tradition cette année en effectuant sa rentrée diplomatique le 3 septembre 2025. L’événement, qui a mobilisé un parterre de personnalités, a eu pour thème…Load more
Le ministère des Affaires étrangères et des Togolais de l’extérieur a une fois encore respecté la tradition cette année en effectuant sa rentrée diplomatique le 3 septembre 2025.
L’événement, qui a mobilisé un parterre de personnalités, a eu pour thème :
« Nouvelles rivalités géopolitiques et autonomie stratégique de l’Afrique ».
Tout en souhaitant la bienvenue à tous, le patron de la diplomatie togolaise, le ministre Robert Dussey, a laissé entendre que par ce thème, il s’agit de faire comprendre aux uns et aux autres que l’Afrique est certes au cœur des convoitises et des rivalités internationales, cependant elle doit s’affirmer et s’autoproclamer comme un continent d’avenir. « Notre diplomatie continuera de porter la voix du Togo et celle de l’Afrique, de faire valoir et prévaloir les priorités togolaises et africaines sur la scène internationale. »
Grand orateur de cette rentrée, le diplomate tchadien Abderaman Koulamallah a entretenu l’assistance sur le thème. Pour lui, l’idée globale à retenir de cette conférence est celle du pacte de Lomé qui a été lancé. Un pacte contraignant qui permet aux pays africains de s’inscrire dans l’agenda 2063 et aussi dans le programme de la ZLECAF, qui (le pacte)devient un relais et qui va regrouper tous les pays africains pour qu’ils puissent mettre en place un cadre contraignant. Celui-ci permettrait d’investir à partir du PIB des pays africains afin de mettre en œuvre des programmes rapides en matière agricole, de recherches sur l’intelligence artificielle adaptée à l’agriculture et de recherches scientifiques, pour éviter que l’agenda 2063 de l’Union africaine ne soit simplement un agenda protocolaire.
Pour l’orateur, les conflits entre pays africains ne permettent pas un développement régional rapide et il est impérieux de résoudre ce problème sur le continent. « Il est vraiment un peu surprenant que ce sont les États-Unis qui permettent d’entamer le dialogue réel entre la RDC et le Rwanda. Ce geste doit revenir à l’Union africaine et aux dirigeants africains, parce que si nous ne réglons pas nos affaires dans notre continent, comment pouvons-nous réaliser une intégration africaine réelle ? À partir de cela, il faut que nous mettions en place une démocratie réelle dans nos pays, pour que l’expression du suffrage universel soit la forme la plus élaborée dans nos pays… », a-t-il déclaré.
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