Le manioc, l’un des aliments les plus consommés en Afrique de l’Ouest, occupe une place de choix dans l’alimentation des ménages. Transformé en gari, en tapioca ou encore en farine, il constitue une source essentielle de revenus et de sécurité…Load more

Le manioc, l’un des aliments les plus consommés en Afrique de l’Ouest, occupe une place de choix dans l’alimentation des ménages. Transformé en gari, en tapioca ou encore en farine, il constitue une source essentielle de revenus et de sécurité alimentaire pour des millions de familles rurales. Mais malgré son importance stratégique, la production de ce tubercule connaît encore des limites, notamment à cause du non-respect de certaines bonnes pratiques culturales. C’est dans ce contexte que la ville d’Atakpamé a accueilli une formation dédiée aux producteurs afin de renforcer leurs compétences et d’améliorer la qualité et le rendement de la culture du manioc.

Au-delà de cette rencontre, la démarche s’inscrit dans la volonté du gouvernement togolais de faire de la filière manioc un levier de croissance agricole. Le pays dispose déjà d’un plan d’action pour la période 2024-2028, destiné à moderniser les cultures vivrières. Les résultats commencent d’ailleurs à se faire sentir ainsi , en 2024, la production de tubercules a dépassé 2,5 millions de tonnes, contre un peu plus de 2,4 millions l’année précédente. L’expérience d’Atakpamé apparaît donc comme une étape clé vers une agriculture plus performante, capable de répondre aux besoins des populations tout en valorisant le savoir-faire paysan.