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Soudan/ Omar El-Béchir remercié du dos de la cuillère par ses amis d’hier
août 13, 2021
Le sort de l’ancien président Soudanais Omar El-Béchir est désormais connu. C’est à l’unanimité que ses anciens amis à qui il a d’ailleurs permis de se sucrer abondamment ont décidé de ce triste sort réservé à l’ancien président que certains…Load more
Le sort de l’ancien président Soudanais Omar El-Béchir est désormais connu. C’est à l’unanimité que ses anciens amis à qui il a d’ailleurs permis de se sucrer abondamment ont décidé de ce triste sort réservé à l’ancien président que certains qualifient de dictateur.
Êtes-vous un dirigeant qui fait la volonté de ses amis au détriment du peuple ? Êtes-vous sûr que ceux-ci seront là pour vous quand la situation sera vraiment compliquée ?
La situation Soudanaise montre un exemple. Les nouveaux dirigeants Soudanais ont décidé de jeter leurs anciens camarades dans les geôles de la Cour Pénale Internationale. Vaut mieux sacrifier le cavalier en tête que de tout perdre. Cette conclusion n’est pas loin de ce que les dirigeants actuels ont fait avec Omar El-Béchir.
Omar El-Béchir était-il le système Soudanais en entier ? Dire oui à cette interrogation serait sans ambage une exagération.
Un système ne se repose pas sur un seul individu au contraire il se nourrit d’une coordination d’action. Et dans le cadre Soudanais, au-delà de la problématique religieuse, il s’agissait d’un problème de racisme. Les noirs Soudanais étaient aussi chrétiens pour la majorité. On comprend dès lors que la cohabitation n’était facile entre musulmans et chrétiens surtout que les noirs aspiraient prendre le pouvoir. Maltraités, les chrétiens (noirs ) finiront par prendre les armes et la suite on la connait.
Si la communauté internationale veut jouer les borgnes en demandant l’extradition d’Omar El Béchir, cela n’engage qu’elle mais force est de constater que l’ex président était à la tête d’un système et il ne devrait pas être le seul à payer. Après la deuxième guerre mondiale les dictateurs de l’axe ont été condamnés avec leurs collaborateurs c’est ce que l’histoire nous enseigne. Pourquoi le cas Soudanais serait-il différent ?
Ah oui le pétrole……. il faut bien entendu composer avec le système pour avoir une part de cette fameuse ressources à moindre coût surtout.
Plutôt que de s’acharner sur un seul individu la communauté internationale aurait pu faire davantage de pressions et obtenir des nouveaux dirigeants des gages .
Le sort d’Omar el-Béchir est une leçon pour ces nombreux dirigeants qui martyrisent leurs peuples au détriment d’une minorité. Aujourd’hui c’est El Béchir ….demain à qui le tour chers dirigeants africains ?