La conférence internationale de la cour de justice de la CEDEAO dont les travaux ont démarré le 22 novembre à Lomé a abordé un sous thème enrichissant au deuxième jour de la rencontre (23 novembre 2021). En effet, les panélistes…Load more

La conférence internationale de la cour de justice de la CEDEAO dont les travaux ont démarré le 22 novembre à Lomé a abordé un sous thème enrichissant au deuxième jour de la rencontre (23 novembre 2021).

En effet, les panélistes ont abordé le sous thème intitulé ” la cour de justice de la CEDEAO, un tribunal communautaire ou un tribunal des droits de l’homme.

Revenant sur ce sous thème, l’honorable Gberi-bé Ouattara vice président de la cour a laissé entendre que la cour de justice reste un instrument d’intégration régionale parce qu’à la création de la CEDEAO, plusieurs institutions ont été créées parmi lesquelles la cour de justice qui s’est vue assigner la mission d’interpréter les traités et les textes dérivés ainsi que tous les protocoles signés par les Etats de la CEDEAO afin d’harmoniser le droit communautaire. Cette harmonisation est nécessaire pour éviter la dichotomie entre les différents Etats. ” Lorsqu’on créé une vaste communauté comme la CEDEAO composée de 15 Etats et dont on projette d’en faire une zone économique de développement et d’investissement, si le droit n’est pas harmonisé et que les 3 langues pratiquées, chacun doit continuer à utiliser son système juridique interne, il n’y aura pas d’intégration. ” a-t-il laissé entendre

La cour est-elle un tribunal des droits de l’homme ? Sur cette question également, le vice-président a fait comprendre que l’objectif de la cour est de parvenir à faire de ses 15 États et de leurs habitants comme un seul Etat à travers la libre circulation des personnes et des biens.

Il faut dire que les travaux de ces 20 ans de la cour de justice continent ce mercredi avec un autre sous thème qui sera abordé.