Ce vendredi 24 décembre 2021 a bouclé les 4 ans de l’initiative “Vendredi de la fiscalité” du Cabinet d’Audit d’Expertise Comptable (CAECO FISC). A ce dernier rendez-vous de l’année 2021 avec les journalistes et les entrepreneurs, les échanges ont porté…Load more

Ce vendredi 24 décembre 2021 a bouclé les 4 ans de l’initiative “Vendredi de la fiscalité” du Cabinet d’Audit d’Expertise Comptable (CAECO FISC).

A ce dernier rendez-vous de l’année 2021 avec les journalistes et les entrepreneurs, les échanges ont porté sur le thème ” Gestion fiscale en Période de COVID-19″.

Ce thème a permis aux participants de revisiter l’ordonnance No 2020-007 portant loi de finances rectificative, gestion 2020.

En effet, selon Tiadjeri Zimbiri, Doyen des experts à CAECO FISC, la loi de finances rectificative, gestion 2020 a pris un certain nombre de mesures pour atténuer l’impact de la pandémie de la COVID-19 sur l’économie nationale.

C’est l’exemple de l’article 2 sur les mesures fiscales, qui parle de la suspension des pénalités durant la période de l’État d’urgence ou encore d’une réduction spéciale de 25% sur l’acompte de la patente. Il faut rappeler que cet article prend aussi en compte la taxe professionnelle unique, la déductibilité des dons, les contrôles fiscaux et autres.

Le code général des impôts et du livre des procédures fiscales a également connu des modifications notamment l’article 5 qui stipule que les articles 180, 195, 275, 276, 292 et 443 du code général des impôts sont modifiés.

Malgré cette ordonnance, force est de constater que les opérateurs économiques sont soulagés à 50%.

Pour Tiadjeri Zimbiri, en dehors des mesures fiscales, l’État doit penser à accompagner les opérateurs économiques par des allocations financières afin de préserver l’outil de production pour que l’après pandémie puisse se dérouler dans de bonnes conditions.