La vague de protestations des populations et surtout de la jeunesse africaine qui a commencé au Mali en passant par le Burkina Faso va-t-elle enfin réveiller les intellectuels africains et principalement francophone ? S’il y en a qui épouse la…Load more

La vague de protestations des populations et surtout de la jeunesse africaine qui a commencé au Mali en passant par le Burkina Faso va-t-elle enfin réveiller les intellectuels africains et principalement francophone ?

S’il y en a qui épouse la cause de cette vague des protestations spontanées des populations, ils ne sont pas cependant nombreux à comprendre que cette Afrique francophone de l’époque du feu Houphouet Boigni, Blaise Compaoré n’est plus d’actualité. Même Idriss Deby et Alpha Condé quand ils étaient encore aux affaires dénonçaient certaines ingérences de cette métropole collante qui ne privilégiait que ses intérêts dans ce pré carré. Malheureusement des intellectuels africains ont vendu leurs intelligences pour du confort. Grandes et belles maisons, belles femmes, compte en banque garni bref tout ce qu’il faut pour être en sécurité dans une société. A ceux-là on pourrait demander où est donc passée leur conscience ? Parmi ces intellectuels aux antipodes de la conscience collective africaine et aux ambitions démesurées figurent ceux qui ont fait le choix de soutenir les régimes dictatoriaux pour se donner des noms qui malheureusement sont restés indélébiles dans la honte.

Elle est riche très riche cette Afrique francophone. Que ce soit le Mali avec la bauxite, le fer, le diamant, le calcaire, le manganèse, le nickel, le pétrole, les phosphates, l’étain et l’uraniumec, le Togo avec son phosphate et son port en eaux profondes ou encore la Côte d’Ivoire avec son cacao, l’Afrique francophone demeure un paradis sur terre qui peut être envié. Malheureusement cette richesse est source de convoitise malsaine. En effet, ils sont nombreux ces africains malgré les richesses de leurs différents pays à tenter l’aventure ambiguë et le plus souvent par la Mer. Nombreux y laissent leurs vies mais cela ne fait point réagir les premiers dirigeants de ces pays. On dit souvent que lorsqu’on met un enfant aux études c’est pour sortir sa famille de l’ignorance. Force est de constater qu’en Afrique les intellectuels jouent un autre rôle et ils sont les premiers à mal conseiller l’élite au pouvoir pour quelques intérêts … quelle tristesse. Aujourd’hui le râle-bol exprimé par les populations et la société civile, malheureusement jamais entendu par ces intellectuels et dirigeants trouve échos chez la grande miette.

Les grandes muettes de certains pays ont décidé de donner un nouvel élan à leurs populations, une nouvelles image à leur pays ce, sans le concours des intellectuels africains qui avaient déjà opté pour le Camp de la métropole. Qui est mieux placé que Assimi Goita Doumbouya Mamady ou encore Paul-Henri Sandaogo Damiba pour redonner un nouveau souffle à leurs pays, si les anciens dirigeants ont vendu leurs pays à la métropole par des accords qui font honte.

Toujours tendre la main à la métropole malgré toutes ces richesses, véritablement il faut que ça change. “Chers intellectuels de l’Afrique francophone il n’est pas encore tard pour mieux faire” a laissé entendre un président autrefois aux affaires