Plusieurs experts universitaires de l’Afrique et du monde prennent part depuis ce 5 mars au colloque international de Lomé sur la gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémistes violents à Lomé. Cette rencontre de…Load more

Plusieurs experts universitaires de l’Afrique et du monde prennent part depuis ce 5 mars au colloque international de Lomé sur la gestion des transitions politiques et le renforcement de la résilience face aux extrémistes violents à Lomé. Cette rencontre de 2 jours que Lomé la capitale abrite est une initiative du ministère des affaires étrangères, de l’intégration régionale et des togolais de l’extérieur et cadre avec le sommet que le Togo organisera en avril prochain sur les transitions politiques et la lutte contre le terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest.

C’est le ministre des affaires étrangères Robert Dussey qui a ouvert les travaux de ce colloque en présence du président de l’université de Lomé et du représentant résident du PNUD au Togo. . Pour lui, à travers ce colloque, le Togo ambitionne d’interpeller le monde scientifique sur son rôle, sa place dans l’édification des sociétés paisibles et stables mais aussi de recueillir des propositions concrètes et novatrices susceptibles de nourrir les réflexions dans le cadre d’une plus grande conférence que le Togo organisera à Lomé le 21 avril. ” Les résultats de notre colloque de ces 2 jours sont attendus afin de faciliter la décision aux politiques. L’urgence est donc à la réflexion constructive pour des actions plus concertées, plus efficaces et voire salvatrices pour nos populations ” a ajouté le prof Robert Dussey.

Le colloque va permettre de partager les réflexions et les expériences sur : l’évolution des dynamiques sécuritaires dans le temps en Afrique de l’Ouest ; les forces et faiblesses des différentes approches adoptées par les pays et les organisations internationales pour faire face aux menaces liées aux extrémismes violents et au terrorisme ; l’imbrication des défis politiques de gouvernance et ceux sécuritaires dans le contexte de la lutte anti-terroriste ; les propositions d’une meilleure action efficace, efficiente et coordonnée pour protéger l’Etat et les populations civiles des actes de violence et de terrorisme ; l’approche réaliste de la gestion des transitions politiques dans un espace structurellement sous menace.