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Togo/ Lancement des activités du projet de gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides du Nord
août 8, 2022
Comment gérer les terres et les écosystèmes semi-arides du Togo pour un développement endogène ? Le Togo comme la plupart des pays de la sous régions ont des terres semi-arides qui sont rarement exploitables ce qui fait que des populations…Load more
Comment gérer les terres et les écosystèmes semi-arides du Togo pour un développement endogène ?
Le Togo comme la plupart des pays de la sous régions ont des terres semi-arides qui sont rarement exploitables ce qui fait que des populations migrent souvent à la quête des territoires.
Pour gérer ces terres, le Togo a officiellement lancé les activités du projet de gestion durable des terres et des écosystèmes semi-arides par le truchement du ministère de l’environnement et des ressources forestières le 4 août 2022.
Ce projet estimé à près de 8 millions de dollars est soutenu par le système des nations unies. Pour cette sa première phase, le projet va prendre en compte les terres semi-arides des régions des savanes et de la Kara.
Pour le ministre de l’environnement et des ressources forestières Foli Bazi Katari, ce projet vient enrichir l’arsenal d’action que le gouvernement togolais a déjà entrepris pour lutter contre la dégradation des terres.
A cet atelier de lancement, était également présent le représentant du PNUD au Togo Mactar FALL. . Il a laissé entendre que le projet vise à restaurer les terres dégradées et la biodiversité intégrer la gestion durable des terres et améliorer les moyens de subsistance agro-pastoraux dans les paysages des zones sèches des régions des savanes et de la Kara au Togo.
Pour TCHINHUILOU Abiziou, chargé de programme environnement au PNUD, ce projet sera mis en œuvre pour une période de 5 ans pour un coût global de 8 millions six cent mille dollars. Le projet va ainsi concerner 429 mille d’aires protégées qui vont être mieux gérées 59 mille hectares de terres qui seront réhabilitées et 37 mille hectares de terre qui vont faire l’objet de bonnes pratiques de gestion durable des terres et des écosystèmes et plus de 13 millions de tonnes en CO2 seront réduits au cours de ce projet en terme de lutte contre le changement climatique.