Au dernier week-end de la foire Adjafi ce 10 septembre 2022, c’est le Salon des jus et boissons qui a été à l’honneur des expositions et qui a fait objet de panel. En effet une attention particulière à été accordée…Load more

Au dernier week-end de la foire Adjafi ce 10 septembre 2022, c’est le Salon des jus et boissons qui a été à l’honneur des expositions et qui a fait objet de panel.

En effet une attention particulière à été accordée aux produits locaux notamment les jus et boissons comme l’avait si bien dit le promoteur de la foire des jeunes entrepreneurs. C’est sous le thème : “Comment rendre les produits agro alimentaires togolais plus compétitifs sur le marché national et international et quelles stratégies pour faire booster la consommation” que le débat a eu lieu. On pouvait noter à ce panel la présence des entrepreneurs comme Layi SALAMI, promoteur de JUNABIO et GBAFA-WONA K. Marcel président du Centre international de formation professionnelle en boulangerie pâtisserie.

Pour Kafui ADOVON directrice de la consommation locale au ministère du commerce, la promotion de la consommation locale constitue une priorité pour le gouvernement et la preuve en est qu’en 2019, un département est dédié à la promotion de la consommation locale.Sur le plan réglementaire, il y a des textes qui ont été élaborés pour permettre aux promoteurs des produits locaux de vendre des produits au niveau national et d’être compétitifs au niveau international.En dehors de cela, il faut rappeler que la célébration du mois du consommé local constitue une occasion également pour valoriser nos produits locaux. La preuve est que pendant la première édition, la première ministre a signé une note circulaire exhortant les services à s’approvisionner en priorité des produits d’origine locale”

Pour Layi SALAMI de JUNABIO, le premier défi auquel ils sont confrontés sur le marché régional local et international c’est d’abord la qualité des produits. Pour lui, les produits ne souffrent pas de qualité mais la problématique est comment prouver aux populations cette qualité. “Donc cela nécessite la certification et surtout un label de qualité que nous ne cessons de réclamer depuis un certains temps. L’autre défi auquel nous sommes confrontés, ce sont les équipements de transformation agroalimentaires. Pour avoir des produits de bonne qualité, il faut avoir les équipements adaptés, un cadre adéquat et un emballage approprié. Donc, il faut vraiment que le gouvernement et les partenaires nous aident à avoir accès aux équipements adaptés.” a-t-il ajouté.

Le financement et la qualité des produits locaux sont également deux questions qui ont fait objet de ce panel c’est donc à juste titre que Stéphane AFLAGAH chargé de comptes PME/PMI à ECOBANK Togo et AZIATO Kokou Martin de l’ITRA ont respectivement répondu.