Le Togo célèbre la 5ᵉ édition de la Journée internationale du café et de la Journée mondiale du cacao et du chocolat

C’est sous le thème « De la plantation à la tasse : valorisons le café et le cacao togolais » que s’est tenue la 5ᵉ édition de cette célébration.

Organisé par le Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC), ce double événement a réuni plusieurs autorités, notamment le Secrétaire général de l’Organisation interafricaine du café, le Directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture et le Secrétaire général du CCFCC.

Lors de la cérémonie apothéose, Anselme Gouthon, Secrétaire général du CCFCC, a dans un premier temps salué les transformateurs pour les progrès réalisés sur le marché de la consommation locale. Il a également souligné la forte volonté politique qui a permis au Togo d’atteindre ces résultats.

« Les conditions sont toujours réunies pour encourager ces transformateurs à croire en l’avenir », a-t-il affirmé, tout en les invitant à renforcer leurs compétences afin d’améliorer la qualité des produits et séduire davantage les consommateurs.

Cette célébration a aussi été l’occasion pour plusieurs transformateurs, notamment Café Kouma, Kawa Togo, Denyigban Cacao et Choco Togo, de partager leurs parcours et de témoigner des avantages tirés de leurs activités.

Pour rappel, cette 5ᵉ édition est la deuxième organisée au Togo après celle de 2023. L’ambition des autorités est de positionner le pays comme un acteur reconnu dans la transformation du cacao.

Enfin, la célébration de cette année a également permis l’installation de kiosques officiels dans plusieurs quartiers de Lomé, notamment à Sanguéra et à Agoè-Démakpoè, afin de rapprocher les produits des consommateurs.

Enseignement supérieur au Togo : L’agriculture, une filière oubliée dans les universités privées

Très souvent, les universités privées au Togo concentrent leurs formations sur des domaines comme la gestion, le droit ou la communication, laissant de côté des secteurs essentiels tels que l’agriculture. Ce choix crée un déséquilibre dans un pays qui dispose pourtant de vastes terres exploitables et de nombreuses opportunités dans ce domaine.

Cette absence s’explique en partie par le faible engouement des étudiants pour les filières agricoles. Beaucoup ne sont pas suffisamment motivés à s’y engager, et les établissements affirment ne pas pouvoir ouvrir de filières s’il n’y a pas assez de demandes. Pourtant, c’est aussi parce que les universités privées n’investissent pas dans la promotion et la valorisation de ces filières que les étudiants s’en désintéressent.

Pendant ce temps, des investisseurs occidentaux et chinois profitent de cette situation pour s’installer sur des terres agricoles togolaises. Ils développent des projets modernes et rentables, alors que peu de jeunes locaux disposent des compétences nécessaires pour occuper ces espaces et en tirer profit.

Le Togo a les ressources naturelles pour nourrir sa population et renforcer son économie. Intégrer des formations agricoles dans les universités privées permettrait de former une génération de professionnels capables de valoriser les terres du pays et de renforcer la souveraineté alimentaire nationale.

L’ambassadeur du Sénégal Mamadou Moustapha Loum reçu par le Président de la République togolaise

Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu ce jeudi 2 octobre 2025 les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo, Mamadou Moustapha Loum. Cette cérémonie marque le début officiel de sa mission à Lomé.

Lors de son audience, le diplomate sénégalais a salué la qualité des relations entre Dakar et Lomé. Il a annoncé son engagement à renforcer la coopération bilatérale, surtout dans les domaines économique, agricole, commercial et culturel.

Mamadou Moustapha Loum a aussi rappelé la volonté du Sénégal et du Togo de travailler ensemble pour l’intégration en Afrique de l’Ouest. Il a insisté sur l’importance d’augmenter les échanges et les visites de haut niveau pour soutenir ce rapprochement.

Juriste et administrateur civil de formation, l’ambassadeur Loum a près de trente ans d’expérience diplomatique. Avant sa nomination au Togo, il a exercé à Madrid, New York, Kingston et Washington, occupant plusieurs postes importants dans la diplomatie sénégalaise.

Le Togo et le Kazakhstan renforcent leur amitié avec un accord sur les visas

Depuis quelques années, le Togo mène une diplomatie active pour renforcer sa place dans le monde. Sous la conduite du président Faure Gnassingbé, le pays cherche à élargir ses partenariats avec plusieurs États, en Afrique mais aussi ailleurs. C’est dans ce cadre que les relations avec le Kazakhstan ont beaucoup progressé, surtout depuis la visite officielle du chef de l’État togolais en 2023 à Astana.

Le 24 septembre dernier, à New York, les ministres des Affaires étrangères du Togo et du Kazakhstan, Robert Dussey et Murat Nurtleu, ont signé un accord important. Ce document supprime l’obligation de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Cet acte marque une nouvelle étape dans l’amitié entre Lomé et Astana et confirme leur volonté de travailler plus étroitement ensemble.

Au-delà de la question des visas, cet accord ouvre la porte à une coopération plus large. Les deux pays veulent avancer dans plusieurs domaines essentiels comme l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’éducation, les transports et la transformation digitale. Déjà, un ambassadeur du Kazakhstan a été nommé à Lomé et d’autres accords techniques ont été signés.

Pour les populations, ce partenariat est porteur de nombreux avantages. Il pourra encourager de nouveaux projets de développement, faciliter les échanges économiques et favoriser le partage d’expériences. En un mot, l’axe Astana-Lomé est une opportunité de progrès mutuel et de rapprochement entre les deux peuples.

1ere édition des journées portes ouvertes du MAEH: plein feu sur les projets et programmes financés par l’État.

Ouverte ce 15 janvier 2018 à Lomé, la première édition des journées portes initiées par le Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de l’Hydraulique (MAEH) prennent fin le samedi 20 janvier. Axées sur le thème “le ministère de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique: nos chantiers”, l’objectif visé selon les organisateurs est d’informer le public et les médias sur les différents programmes et projets financés par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques.

C’est le ministre de l’agriculture Ouro Koura Agadazi qui a ouvert les travaux de ces journées. Au cours de son intervention, il a fait cas de deux programmes à savoir le Programme National d’investissement agricole et de sécurité alimentaire PNIASA et le plan d’action nationale du secteur de l’eau et de l’assainissement PANSEA qui continuent d’assurer la sécurité alimentaire ainsi que les couvertures de besoins de consommation en eau potable et en assainissement ou encore qui contribuent à l’accélération de la croissance économique et à la réduction de la pauvreté.

Pour le ministère de l’agriculture, l’organisation d’un tel événement reste une opportunité pour le public surtout les medias de s’informer à la source, d’apprendre, de comprendre et de se familiariser avec les différents projets financés. L’autre priorité est de sensibiliser les jeunes entrepreneurs sur l’accès aux crédits. Il faut rappeler qu’un accent particulier à été mis sur les technologies mises au point par les projets pour contribuer à réduire l’extrême pauvreté et promouvoir la croissance socio-économique.