Togo -Le budget 2026 en forte hausse pour soutenir la transformation économique

Le budget de l’État, exercice 2026, connaît une hausse importante de 14,4% par rapport à 2025, atteignant 2.740,5 milliards de FCFA. Cette progression reflète la volonté du gouvernement de renforcer le financement des secteurs prioritaires malgré un contexte international incertain.

L’économie togolaise affiche une dynamique positive, avec une croissance projetée à 6,5% en 2026, un taux supérieur à ceux de l’UEMOA et de la CEDEAO. Cette hausse budgétaire est rendue possible grâce à une bonne mobilisation des ressources internes et une gestion maîtrisée des finances publiques.

Cette augmentation permet au pays d’investir davantage dans la transformation économique, avec une progression de 29,3% des ressources allouées aux secteurs productifs comme l’agriculture, l’industrie et le numérique. Elle renforce également la souveraineté économique, l’attractivité des investissements privés et la création d’emplois pour les jeunes.

En parallèle, une part importante du budget reste consacrée à la sécurité et à la défense, afin de protéger le territoire contre les menaces multiformes. Avec ce budget en hausse, le gouvernement entend maintenir la stabilité macroéconomique tout en accélérant le développement national.

Trois mesures sociales fortes marquent le budget 2026 du Togo

Le budget 2026 du Togo se distingue par trois mesures sociales importantes destinées à soutenir les populations vulnérables, encourager l’inclusion et booster la production locale. Ces mesures montrent clairement la volonté du gouvernement d’orienter la nouvelle ère de la 5e République vers plus de justice sociale.

La première mesure est un crédit d’impôt pour encourager les entreprises à recruter des personnes à mobilité réduite, afin de favoriser leur intégration professionnelle. Ensuite, l’État introduit une facilitation des droits d’enregistrement des marchés au profit des jeunes et des femmes, pour réduire les obstacles et améliorer leur accès aux opportunités économiques. Enfin, la provenderie sera exonérée de taxes à l’importation en 2026 afin de stimuler la production carnée locale, un secteur clé pour la sécurité alimentaire.

Avec ces mesures, le gouvernement place clairement le social au centre de ses priorités. Elles renforcent la dynamique d’inclusion, soutiennent les initiatives économiques locales et montrent que le budget 2026 a été pensé pour répondre aux besoins concrets des populations. Ces décisions s’ajoutent à une enveloppe sociale déjà importante puisque près de 48% des dépenses totales sont consacrées à la santé, à l’éducation et à la protection sociale.

L’Allemagne renforce son appui au Togo avec plus de 50 millions d’euros pour le développement

Les négociations sur la coopération bilatérale entre le Togo et l’Allemagne se sont tenues les 11 et 12 novembre 2025 à Berlin. Conduites par M. Bèguèdouwè Paneto pour la partie togolaise et Mme Dr. Bärbel Kofler pour la partie allemande, ces discussions ont permis de faire le point sur les actions en cours et de définir de nouveaux engagements dans plusieurs domaines prioritaires, notamment l’agriculture, la santé, la gouvernance et les énergies renouvelables.

Au terme des échanges, la République fédérale d’Allemagne a annoncé un nouvel appui de 50,3 millions d’euros, dont 17,5 millions pour la coopération technique et 32,8 millions pour la coopération financière. Cet engagement vient s’ajouter à l’enveloppe déjà disponible de 517,16 millions d’euros, portant ainsi le portefeuille global de la coopération allemande au Togo à 567,46 millions d’euros, soit environ 372 milliards FCFA.

Ces fonds permettront de renforcer les programmes dans trois secteurs majeurs : l’agriculture et la transformation alimentaire, la bonne gouvernance et le développement territorial, ainsi que la santé et la protection sociale. L’Allemagne confirme ainsi sa position de premier partenaire bilatéral du Togo, un pays qui figure désormais parmi ceux bénéficiant du plus fort appui allemand par habitant.

Les deux gouvernements ont salué la qualité du partenariat germano-togolais, fondé sur la confiance et l’alignement sur les priorités nationales. Ils ont signé un procès-verbal pour formaliser les nouveaux engagements et convenu de tenir la prochaine session des négociations en 2028 à Lomé. Cette coopération s’inscrit dans la continuité du partenariat pour les réformes de 2021, soutenant la transformation économique du Togo à travers des réformes ambitieuses et des projets cofinancés par l’Union européenne et ses partenaires.

L’agriculture au Togo : un moteur pour l’emploi et l’entrepreneuriat

Au Togo, l’agriculture est un secteur très important pour l’économie et pour la vie des populations. Le gouvernement soutient les jeunes et les agriculteurs pour qu’ils puissent créer leur propre emploi et transformer les produits locaux.

Des initiatives comme les programmes d’appui à l’agriculture permettent de mieux valoriser les récoltes et de créer des emplois dans les villages. Cela aide aussi les Togolais à produire plus et à moins dépendre des importations.

En plus de l’agriculture, l’industrialisation du pays ouvre de nouvelles opportunités. Par exemple, la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) attire des usines comme Star Garments Togo, qui va créer des milliers d’emplois, y compris pour les femmes.

Malgré les difficultés économiques dans le monde, le Togo continue de bien se développer. La création de plus de 10 000 nouvelles entreprises en neuf mois montre que l’agriculture et l’entrepreneuriat trouvent un terrain favorable pour grandir et réussir.

Croissance économique en Afrique subsaharienne en 2025

L’Afrique subsaharienne voit une reprise économique en 2025. Selon la Banque mondiale, la région pourrait connaître une croissance de 4,1 %. Cette croissance est soutenue par la reprise du secteur agricole et l’exportation des matières premières comme le pétrole et les minéraux.

Cependant, la gestion de la dette publique et les taux d’intérêt élevés dans le monde entier représentent des défis. Les pays africains devront adopter des politiques fiscales plus strictes pour maintenir cette croissance.

Pour un avenir stable, il est important que les pays diversifient leur économie et développent d’autres secteurs comme la technologie et l’industrie.

Le Togo célèbre la 5ᵉ édition de la Journée internationale du café et de la Journée mondiale du cacao et du chocolat

C’est sous le thème « De la plantation à la tasse : valorisons le café et le cacao togolais » que s’est tenue la 5ᵉ édition de cette célébration.

Organisé par le Comité de coordination pour les filières café et cacao (CCFCC), ce double événement a réuni plusieurs autorités, notamment le Secrétaire général de l’Organisation interafricaine du café, le Directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture et le Secrétaire général du CCFCC.

Lors de la cérémonie apothéose, Anselme Gouthon, Secrétaire général du CCFCC, a dans un premier temps salué les transformateurs pour les progrès réalisés sur le marché de la consommation locale. Il a également souligné la forte volonté politique qui a permis au Togo d’atteindre ces résultats.

« Les conditions sont toujours réunies pour encourager ces transformateurs à croire en l’avenir », a-t-il affirmé, tout en les invitant à renforcer leurs compétences afin d’améliorer la qualité des produits et séduire davantage les consommateurs.

Cette célébration a aussi été l’occasion pour plusieurs transformateurs, notamment Café Kouma, Kawa Togo, Denyigban Cacao et Choco Togo, de partager leurs parcours et de témoigner des avantages tirés de leurs activités.

Pour rappel, cette 5ᵉ édition est la deuxième organisée au Togo après celle de 2023. L’ambition des autorités est de positionner le pays comme un acteur reconnu dans la transformation du cacao.

Enfin, la célébration de cette année a également permis l’installation de kiosques officiels dans plusieurs quartiers de Lomé, notamment à Sanguéra et à Agoè-Démakpoè, afin de rapprocher les produits des consommateurs.

Enseignement supérieur au Togo : L’agriculture, une filière oubliée dans les universités privées

Très souvent, les universités privées au Togo concentrent leurs formations sur des domaines comme la gestion, le droit ou la communication, laissant de côté des secteurs essentiels tels que l’agriculture. Ce choix crée un déséquilibre dans un pays qui dispose pourtant de vastes terres exploitables et de nombreuses opportunités dans ce domaine.

Cette absence s’explique en partie par le faible engouement des étudiants pour les filières agricoles. Beaucoup ne sont pas suffisamment motivés à s’y engager, et les établissements affirment ne pas pouvoir ouvrir de filières s’il n’y a pas assez de demandes. Pourtant, c’est aussi parce que les universités privées n’investissent pas dans la promotion et la valorisation de ces filières que les étudiants s’en désintéressent.

Pendant ce temps, des investisseurs occidentaux et chinois profitent de cette situation pour s’installer sur des terres agricoles togolaises. Ils développent des projets modernes et rentables, alors que peu de jeunes locaux disposent des compétences nécessaires pour occuper ces espaces et en tirer profit.

Le Togo a les ressources naturelles pour nourrir sa population et renforcer son économie. Intégrer des formations agricoles dans les universités privées permettrait de former une génération de professionnels capables de valoriser les terres du pays et de renforcer la souveraineté alimentaire nationale.

L’ambassadeur du Sénégal Mamadou Moustapha Loum reçu par le Président de la République togolaise

Le Président de la République, Jean-Lucien Kwassi Lanyo Savi de Tové, a reçu ce jeudi 2 octobre 2025 les lettres de créance du nouvel ambassadeur du Sénégal au Togo, Mamadou Moustapha Loum. Cette cérémonie marque le début officiel de sa mission à Lomé.

Lors de son audience, le diplomate sénégalais a salué la qualité des relations entre Dakar et Lomé. Il a annoncé son engagement à renforcer la coopération bilatérale, surtout dans les domaines économique, agricole, commercial et culturel.

Mamadou Moustapha Loum a aussi rappelé la volonté du Sénégal et du Togo de travailler ensemble pour l’intégration en Afrique de l’Ouest. Il a insisté sur l’importance d’augmenter les échanges et les visites de haut niveau pour soutenir ce rapprochement.

Juriste et administrateur civil de formation, l’ambassadeur Loum a près de trente ans d’expérience diplomatique. Avant sa nomination au Togo, il a exercé à Madrid, New York, Kingston et Washington, occupant plusieurs postes importants dans la diplomatie sénégalaise.

Le Togo et le Kazakhstan renforcent leur amitié avec un accord sur les visas

Depuis quelques années, le Togo mène une diplomatie active pour renforcer sa place dans le monde. Sous la conduite du président Faure Gnassingbé, le pays cherche à élargir ses partenariats avec plusieurs États, en Afrique mais aussi ailleurs. C’est dans ce cadre que les relations avec le Kazakhstan ont beaucoup progressé, surtout depuis la visite officielle du chef de l’État togolais en 2023 à Astana.

Le 24 septembre dernier, à New York, les ministres des Affaires étrangères du Togo et du Kazakhstan, Robert Dussey et Murat Nurtleu, ont signé un accord important. Ce document supprime l’obligation de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Cet acte marque une nouvelle étape dans l’amitié entre Lomé et Astana et confirme leur volonté de travailler plus étroitement ensemble.

Au-delà de la question des visas, cet accord ouvre la porte à une coopération plus large. Les deux pays veulent avancer dans plusieurs domaines essentiels comme l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’éducation, les transports et la transformation digitale. Déjà, un ambassadeur du Kazakhstan a été nommé à Lomé et d’autres accords techniques ont été signés.

Pour les populations, ce partenariat est porteur de nombreux avantages. Il pourra encourager de nouveaux projets de développement, faciliter les échanges économiques et favoriser le partage d’expériences. En un mot, l’axe Astana-Lomé est une opportunité de progrès mutuel et de rapprochement entre les deux peuples.

1ere édition des journées portes ouvertes du MAEH: plein feu sur les projets et programmes financés par l’État.

Ouverte ce 15 janvier 2018 à Lomé, la première édition des journées portes initiées par le Ministère de l’Agriculture de l’Élevage et de l’Hydraulique (MAEH) prennent fin le samedi 20 janvier. Axées sur le thème “le ministère de l’agriculture de l’élevage et de l’hydraulique: nos chantiers”, l’objectif visé selon les organisateurs est d’informer le public et les médias sur les différents programmes et projets financés par le gouvernement avec l’appui de ses partenaires techniques.

C’est le ministre de l’agriculture Ouro Koura Agadazi qui a ouvert les travaux de ces journées. Au cours de son intervention, il a fait cas de deux programmes à savoir le Programme National d’investissement agricole et de sécurité alimentaire PNIASA et le plan d’action nationale du secteur de l’eau et de l’assainissement PANSEA qui continuent d’assurer la sécurité alimentaire ainsi que les couvertures de besoins de consommation en eau potable et en assainissement ou encore qui contribuent à l’accélération de la croissance économique et à la réduction de la pauvreté.

Pour le ministère de l’agriculture, l’organisation d’un tel événement reste une opportunité pour le public surtout les medias de s’informer à la source, d’apprendre, de comprendre et de se familiariser avec les différents projets financés. L’autre priorité est de sensibiliser les jeunes entrepreneurs sur l’accès aux crédits. Il faut rappeler qu’un accent particulier à été mis sur les technologies mises au point par les projets pour contribuer à réduire l’extrême pauvreté et promouvoir la croissance socio-économique.