La crise sociopolitique que traverse le Togo depuis le 19 août 2017 a fait naître un nouveau business. Il s’agit en effet de ces associations de…, collectifs de …. ou mouvements de… qui naissent à tout bout de champ et qui se disent apporter une solution définitive à la crise au Togo. Depuis le 19 août, on en compte une kyrielle et au fur à mesure que la crise perdure elles (associations) ne font que pousser comme des champignons.
La crise sociopolitique a malheureusement fait de certains togolais des opportunistes qui ont trouvé là le moyen de se faire fortune. Proches du pouvoir ou de l’opposition et jamais du côté du peuple ces associations opportunistes ont leur propre agenda avant leur naissance. Si celles proches du pouvoir se donnent tous les moyens pour se faire crédibles et arracher des millions au pouvoir, il faut dire qu’elles s’en pressent souvent de se les partager après quelques conférences de presses et activités médiatisées par ici ou par là.
Dans ce cadre également, il faut dire que la presse est sous évaluée et manipulée à la guise de ces associations ou mouvements par le biais de certains journalistes qui parfois en trouvent leur compte parfois. Outre cette complicité, il faut dire que parfois, les médias sans le savoir, offrent leur service à vil prix à ces mouvements et associations qui s’en frottent les mains après quelques articles parlant d’eux.
Pour certaines de ces associations proches de l’opposition qui ont vu le jour au cours de cette crise et souvent rares sur le terrain, l’objectif principal est de racketter la diaspora, ou se chercher un pseudo popularité bref un populisme qui les mettra sur un pseudo piédestal. Pour d’autres encore ces associations sont de véritables moyens pour quitter le pays.
Financés à hauteur de plusieurs millions ces associations et mouvements politiques ne font souvent que des gestes limités à l’endroit des populations pour vite disparaitre. Nombreux sont ces cas qui pullulent à Lomé de nos jours avec la complicité de certains.