Le Togo renforce son système national de données climatiques

Le Togo veut se doter d’un système national solide et fiable pour mieux anticiper les risques liés aux changements climatiques. Dans ce cadre, une rencontre de renforcement des capacités a été ouverte le mercredi 1er octobre à Lomé, avec la participation de plusieurs acteurs institutionnels.

Pendant trois jours, les participants seront formés sur les instruments de collecte, d’utilisation et de diffusion des données climatiques. Ces échanges visent à consolider un dispositif efficace permettant de centraliser et de partager des informations précises sur l’évolution du climat.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet « Renforcement des Capacités pour la Transparence Renforcée (CTR) », soutenu par la CEDEAO. Elle ambitionne d’harmoniser les formats de collecte de données et de renforcer le mécanisme national de suivi-évaluation des engagements climatiques du pays.

Selon le Secrétaire général du ministère de l’Environnement, Aoufoh Koffi Dimizou, cette session « marque une étape clé dans la mise en place du système national de données climatiques, qui doit permettre à notre pays de disposer d’informations fiables et actualisées pour orienter efficacement les décisions en matière de lutte contre les changements climatiques ».

À travers cette démarche, le Togo confirme sa volonté d’améliorer sa résilience face aux aléas climatiques. Le pays réaffirme également son engagement à respecter les exigences de l’Accord de Paris en matière de transparence et de redevabilité dans la lutte contre les changements climatiques.

Togo : Progression continue de l’IDH en 2025, 2ᵉ de l’UEMOA et 4ᵉ de la CEDEAO

Le Gouvernement togolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont procédé au lancement du Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2025, intitulé « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’intelligence artificielle » ce lundi 22 septembre à Lomé. La cérémonie, présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Général de la Présidence du Conseil, a réuni plusieurs personnalités, dont Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo, ainsi que les ministres Dodzi Kokoroko, Jean-Marie Tessier et Abdul-Fahd Fofana.

Le rapport révèle que le Togo continue de progresser dans son développement humain. L’Indice de Développement Humain (IDH) du pays s’établit à 0,571 en 2025, contre 0,567 en 2023-2024. Cette progression place le Togo au 2ᵉ rang au sein de l’UEMOA après la Côte d’Ivoire, et au 4ᵉ rang dans la CEDEAO derrière le Cap-Vert, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Avec cette performance, le pays passe de la catégorie des IDH faibles à celle des IDH moyens, confirmant ainsi la pertinence de la politique de développement centrée sur l’humain menée par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé.

Binta Sanneh a salué les avancées notables du Togo en matière d’éducation, de couverture santé, de digitalisation des services publics et de politiques sociales en faveur des populations vulnérables. De son côté, Sandra Ablamba Johnson a souligné que le développement humain dépasse la simple croissance économique, intégrant l’accès à l’éducation, à la santé, à un niveau de vie décent, l’autonomisation financière et la participation active des citoyens.

Le RDH 2025 met également en lumière le rôle de l’intelligence artificielle (IA) et ses implications pour le développement humain. Le rapport appelle à une utilisation de l’IA comme levier au service de l’égalité des chances, de la dignité humaine et de l’amélioration des conditions de vie. Parmi les recommandations figurent le développement d’une économie de complémentarité IA-Humain, l’investissement dans les capacités humaines et numériques, et la mise en place d’une gouvernance éthique et inclusive de l’IA.

Depuis 2015, l’IDH du Togo a connu une progression continue, passant de 0,523 à 0,571 en 2025, illustrant les efforts soutenus du gouvernement dans les secteurs sociaux et le renforcement du capital humain. Ces résultats témoignent de l’efficacité des réformes et des investissements visant à placer l’humain au cœur des politiques de développement.

La 38ème réunion du comité des chefs d’Etat-major de la CEDEAO prend fin ce Mercredi à Lomé

Lomé accueille depuis le 14 mai dernier, les chefs d’Etat-major de la Communauté Economiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest participent à la 38ème réunion du comité des Chefs d’Etat-major de la CEDEAO. Pour cette 38ème édition, le témoin a été passé au Général de Division Katanga du Togo qui devient Chef d’Etat-major des armées de la CEDEAO.

C’est le ministre d’Etat chargé des affaires de la présidence Solitoki Esso qui a ouvert les travaux de cette réunion. Pour lui, cette initiative se tient à un moment où toute la région de la CEDEAO continue de faire face à de nombreuses, multiples et complexes menaces avec des modes d’action qui déconcertent les forces de sécurité. « …..Pour combattre ces ennemis invisibles, nous devons formater nos armées en adaptant premièrement leur formation aux exigences du terrorisme……… » a laissé entendre le ministre d’Etat

Au cours de ces 3 jours, il sera question de faire le point sur l’exécution des recommandations de la 37ème réunion ; d’examiner pout décision la montée en puissance de la force en attente de la CEDEAO (FAC) et de la mission en Gambie notamment les effectifs et surtout la logistique à pourvoir et enfin s’informer sur les opérations actuelles de la CEDEAO.