L’AED et la SAER unissent leurs forces pour booster la formation dans les énergies renouvelables au Togo

L’Agence Éducation-Développement (AED) et la Synergie des Acteurs des Énergies Renouvelables (SAER) ont signé, le vendredi 7 novembre 2025, une convention cadre de partenariat. La cérémonie, présidée par le directeur général de l’AED, Damipi Noupokou, en présence de Serge Adoté représentant la SAER, marque une nouvelle étape dans le développement du secteur des énergies renouvelables au Togo. Ce partenariat s’inscrit dans la volonté commune de renforcer la formation professionnelle et de créer des compétences locales adaptées aux besoins du marché.

L’accord, d’une durée initiale de trois ans (2025-2028), s’articule autour de cinq axes principaux : le développement des formations initiales et continues dans le secteur des énergies renouvelables, l’accueil des apprenants de l’IFAD-ENR dans les entreprises membres de la SAER, la formation en alternance et le renforcement de capacités des formateurs, la participation de la SAER à la gouvernance de l’IFAD-ENR, ainsi que l’assistance technique et matérielle pour soutenir la formation. Ces actions visent à créer un véritable lien entre la formation et l’emploi.

Le partenariat AED–SAER a une double portée. Sur le plan institutionnel, il officialise une coopération durable entre le public et le privé pour la formation, l’accueil en entreprise et le soutien technique. Sur le plan social et éducatif, il valorise l’excellence à travers des subventions et des stages offerts aux apprenants méritants. Quatre étudiants bénéficieront de stages au sein d’entreprises membres de la SAER, dont deux recevront une aide financière couvrant tout ou partie de leurs frais de scolarité.

Selon Damipi Noupokou, directeur général de l’AED, ce partenariat vient confirmer la volonté du Togo de former localement des jeunes qualifiés capables d’accompagner la transition énergétique nationale. Pour lui , en rapprochant l’éducation du secteur productif, le Togo donne à sa jeunesse les outils pour bâtir un avenir durable et contribuer activement au développement du pays. La signature de cette convention illustre la détermination du gouvernement et de ses partenaires à faire de la formation un levier essentiel du développement durable.

Faure Gnassingbé appelle le Togo et l’Afrique à mobiliser les capitaux lors du Sommet de Luanda en Angola

Le 28 octobre 2025, le Président Faure Gnassingbé a participé au 3ᵉ Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Angola. Il a appelé le Togo et les autres pays africains à transformer les ambitions de la ZLECAf en projets concrets, en s’appuyant sur les programmes de développement des infrastructures et la connectivité continentale.

Le Président Faure Gnassingbé a insisté sur la mobilisation du capital africain. « Nos ressources financières doivent servir à renforcer notre souveraineté économique », a-t-il affirmé, en proposant des mécanismes de co-investissement public-privé et des garanties africaines pour attirer les investisseurs.

Il a souligné le rôle stratégique des corridors économiques routes, ports, rails et réseaux énergétiques et numériques pour faciliter le commerce intra-africain. Selon lui, « lorsqu’un corridor fonctionne, les coûts logistiques diminuent et les pays enclavés deviennent de véritables plateformes d’échange ».

Le Président Faure Gnassingbé a rappelé que la ZLECAf ne pourra réussir sans infrastructures durables et inclusives. « Chaque route, port ou réseau doit profiter aux populations, aux jeunes, aux femmes et aux entrepreneurs », a-t-il déclaré, soulignant que l’Afrique doit coordonner ses actions et valoriser ses propres ressources pour devenir autonome et prospère.

Littoral togolais : des ouvrages de défense pour préserver les vies et les terres

Face à la menace grandissante de l’érosion côtière, le Togo a décidé de ne plus subir les assauts de l’océan Atlantique. Depuis quelques années, une vaste offensive de protection du littoral a été engagée, transformant les zones les plus vulnérables en espaces plus sûrs et durables. Cette riposte concertée entre l’État, les partenaires techniques et les communautés locales redonne souffle et stabilité à de nombreuses familles qui vivaient autrefois sous la menace des vagues.

Aujourd’hui, 60 % du littoral togolais est désormais protégé, contre 44 % en 2020. Une avancée rendue possible par la construction de 18 kilomètres d’ouvrages de défense côtière, mêlant digues, enrochements et épis. Ces infrastructures, bien au-delà de leur rôle défensif, redessinent le visage du littoral : elles stabilisent les plages, freinent la montée de la mer et participent à l’aménagement harmonieux des zones portuaires.

Mais cette initiative ne s’arrête pas à la protection physique du territoire. Elle ouvre aussi des perspectives économiques et sociales nouvelles. En préservant les zones de pêche et en renforçant l’attractivité touristique, ces ouvrages permettent aux populations de continuer à vivre de la mer tout en la respectant. Pour les pêcheurs et artisans du littoral, c’est une victoire sur la précarité et un gage de résilience face aux changements climatiques.

En transformant sa côte en un rempart vivant contre l’érosion, le Togo montre qu’un équilibre entre protection environnementale et développement humain est possible. Là où la mer gagnait du terrain, c’est désormais la vie qui reprend le dessus, symbole d’un pays déterminé à bâtir un avenir durable pour ses populations côtières.

Togo : Hommage aux forces de défense et de sécurité dans un esprit de mémoire et de reconnaissance

Au-delà du poids de l’histoire, certains événements rappellent la valeur de la vigilance et du sacrifice. C’est dans cette optique qu’une conférence publique s’est tenue mardi au Centre d’entraînement aux opérations de maintien de la paix (CEOMP) des Nations unies à Lomé. L’initiative, inscrite dans le double cadre des 20 ans du décès du Général Gnassingbé Eyadema et du 39ᵉ anniversaire de l’agression terroriste du 23 septembre 1986, a été marquée par un vibrant hommage aux forces de défense et de sécurité (FDS).

En présence du Président du Sénat, du Médiateur de la République, de membres du gouvernement et des différentes composantes des Forces armées togolaises (FAT), plusieurs conférenciers issus des universités publiques ont revisité l’histoire et les sacrifices consentis par les FDS. Ces derniers ont été salués non seulement pour leur rôle décisif dans le maintien de la paix et de la stabilité, mais aussi pour leur engagement permanent auprès des populations, renforçant le lien entre l’Armée et la Nation voulu par l’ancien Chef de l’État.

Les échanges ont également mis en lumière le rôle multidimensionnel des forces de défense et de sécurité. Bien au-delà des missions régaliennes, elles interviennent sur des chantiers cruciaux : santé, éducation, environnement, infrastructures, grâce notamment au savoir-faire du génie militaire. Autant de contributions qui traduisent leur engagement à accompagner le développement national et à répondre aux attentes des citoyens.

En conclusion, les participants ont souligné que l’hommage rendu aux FDS doit se transformer en un engagement collectif et durable. Comme l’a rappelé le ministre de l’Administration territoriale, le Colonel Hodabalo Awate, il s’agit de bâtir ensemble une société stable et cohésive. L’exemple des forces de défense et de sécurité, par leur présence sur tous les fronts et leurs sacrifices au quotidien, demeure une leçon vivante de courage et de responsabilité, essentielle pour la consolidation de la paix et du développement durable au Togo.