Togo -Des contournements urbains pour fluidifier la circulation

Les contournements routiers représentent aujourd’hui une réponse stratégique aux défis de mobilité urbaine au Togo. Les villes carrefours traversées par la RN1 connaissent un trafic saturé, notamment avec le passage quotidien de milliers de camions de transit. Pour désengorger ces zones névralgiques, le gouvernement a lancé plusieurs projets visant à dévier le flux de circulation hors des centres-villes, afin d’améliorer la fluidité et la sécurité routière.

À Sokodé, une voie de contournement longue de 16 à 21 km est en préparation. Elle permettra de soulager le cœur de la ville, traversé chaque jour par plus de 2 500 camions. Des études sont également en cours pour contourner les monts Alédjo, un secteur montagneux difficile et accidentogène. Rien qu’en 2023, plus de 150 accidents y ont été enregistrés, ce qui confirme la nécessité d’une alternative sécurisée pour les usagers.

Au-delà des contournements, les autorités prévoient le doublage intégral de la RN1. Cette transformation en route à grande capacité, avec deux fois deux voies et une largeur de plus de 14 mètres, prévoit des échangeurs, des aires de repos et des dispositifs de sécurité modernes. Une fois achevée, cette infrastructure réduira d’environ 40 % le temps de trajet entre Lomé et Kara, aujourd’hui estimé entre 7 et 8 heures, tout en doublant la capacité de trafic.

Véritable colonne vertébrale du réseau routier national, la RN1 est un axe vital pour l’économie togolaise. Elle soutient la compétitivité du port de Lomé, dont le trafic est passé de 22 millions de tonnes en 2020 à près de 30 millions en 2024. Ces investissements dans les contournements et l’élargissement de l’axe s’inscrivent ainsi dans une vision globale de développement et de modernisation du pays.

Côte d’Ivoire -Le RHDP savoure déjà sa victoire et dévoile sa vision depuis Daloa

Le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP) affiche une grande confiance dans la perspective de l’élection présidentielle du 26 octobre 2025. Ce samedi 11 octobre, un grand meeting s’est tenu au stade municipal de Daloa pour marquer le lancement officiel de la campagne d’Alassane Ouattara. L’événement a rassemblé une foule importante de militants et sympathisants venus témoigner leur soutien au candidat du parti au pouvoir.

Devant cette mobilisation massive, le président Alassane Ouattara a présenté les grandes lignes de sa vision pour les cinq prochaines années. « Notre vision s’articulera autour de six piliers majeurs, qui traduisent notre ambition de bâtir une Grande Côte d’Ivoire ambitieuse et audacieuse, forte de son développement économique, source de richesses et d’opportunités pour tous », a-t-il déclaré. Ce programme se veut un socle solide pour poursuivre la transformation économique et sociale du pays.

Le RHDP entend capitaliser sur ses acquis et renforcer la cohésion nationale autour de projets structurants. Avec cette feuille de route ambitieuse et une base militante très mobilisée, le parti au pouvoir affiche sa détermination à conserver la confiance des Ivoiriens. Ce meeting à Daloa marque ainsi le coup d’envoi d’une campagne qui s’annonce stratégique à l’approche de l’élection présidentielle du 26 octobre 2025.

Enseignement supérieur au Togo : L’agriculture, une filière oubliée dans les universités privées

Très souvent, les universités privées au Togo concentrent leurs formations sur des domaines comme la gestion, le droit ou la communication, laissant de côté des secteurs essentiels tels que l’agriculture. Ce choix crée un déséquilibre dans un pays qui dispose pourtant de vastes terres exploitables et de nombreuses opportunités dans ce domaine.

Cette absence s’explique en partie par le faible engouement des étudiants pour les filières agricoles. Beaucoup ne sont pas suffisamment motivés à s’y engager, et les établissements affirment ne pas pouvoir ouvrir de filières s’il n’y a pas assez de demandes. Pourtant, c’est aussi parce que les universités privées n’investissent pas dans la promotion et la valorisation de ces filières que les étudiants s’en désintéressent.

Pendant ce temps, des investisseurs occidentaux et chinois profitent de cette situation pour s’installer sur des terres agricoles togolaises. Ils développent des projets modernes et rentables, alors que peu de jeunes locaux disposent des compétences nécessaires pour occuper ces espaces et en tirer profit.

Le Togo a les ressources naturelles pour nourrir sa population et renforcer son économie. Intégrer des formations agricoles dans les universités privées permettrait de former une génération de professionnels capables de valoriser les terres du pays et de renforcer la souveraineté alimentaire nationale.