Alors que le dialogue politique inter-togolais est fixé au 15 février 2018, le nombre et les noms des acteurs de ce fameux dialogue restent encore inconnus. Qui sont-ils et combien seront-ils? Telles sont les interrogations qui se lisent sur toutes les lèvres et pour cause, la crise politique depuis le 19 août a fait sombrer le pays dans une autre crise financière sans précédent. Jamais le Togo n’a traversé. Une telle situation selon certains observateurs avisés.
Le Togo compte à ce jour 116 partis politiques. Dans cette kyrielle de structures politiques, va-t-on juste se contenter des acteurs clés de la crise ou le dialogue sera inclusif comme l’ont déjà souhaité quelques leaders de partis politiques à l’instar d’Agbéyomé de OBUTS et TAAMA du NET.
Un dialogue inclusif pour sortir le pays de l’ornière voilà le souhait des commerçantes du grand marché d’Adawlato en passant par deckon où la crise a fait des victimes financières. Mais un dialogue exclusif ne sera pas sans conséquence pour la suite des événements au Togo.
En effet si au sein de la coalition, ne sont avec eux que les partis qui se sont affichés publiquement à leurs côtés depuis cette crise, d’autres partis politiques de l’opposition ne sont pas de cet avis et pensent qu’on peut faire la politique autrement et dénoncent le fait qu’on les traite de partis satellites du pouvoir.
Comme le MRC d’Abass Kaboua qui a manifesté sa disponibilité à apporter sa contribution pour la sortie définitive de cette crise, d’autres partis ont cette envie d’aller au dialogue.