Le Togo célèbre une réussite historique au CAMES 2025 et confirme son rôle de pôle d’excellence africain

Le Togo a célébré un moment exceptionnel en honorant les lauréats du 22e Concours d’Agrégation du CAMES 2025. La cérémonie s’est déroulée à l’université de Lomé devant un public ému et fier où le président de l’Université de Lomé, Hounaké Kossi, a salué une performance historique. Tous les candidats préparés à Lomé ont été admis. Un résultat rare qui montre la solidité de la formation mise en place depuis plusieurs années.

Le président a rappelé que cette réussite est le fruit de la rigueur, du travail en équipe et du soutien apporté par les autorités. Il a remercié le président du Conseil, Faure Gnassingbé, pour son engagement en faveur des universités publiques et pour sa volonté de faire briller l’enseignement supérieur togolais.

Les chiffres présentés montrent l’ampleur du succès. Dans plusieurs disciplines, une grande partie des lauréats africains a été formée ou préparée à Lomé. En droit privé, 8 lauréats sur 12 viennent de la préparation de Lomé, soit 67%. En droit public, 12 lauréats sur 14, soit 85%. En sciences de gestion, 13 sur 17, soit 76%. En sciences économiques, 24 sur 36, soit 66%. Le Togo arrive au premier rang des douze pays participants avec un taux de réussite de 64,71%. L’Université de Lomé et l’Université de Kara ont contribué ensemble à ce résultat national, avec des candidats bien préparés et encadrés par des équipes expérimentées.

Face à cette dynamique, l’Université de Lomé veut aller plus loin. Le président a annoncé la création prochaine d’un Centre de Formation dédié au Concours d’Agrégation du CAMES. Ce centre permettra de mieux organiser la préparation, de renforcer la recherche et de faire de Lomé un lieu de formation stratégique pour les élites universitaires africaines.

Le représentant des lauréats a également pris la parole pour remercier les deux universités publiques togolaises, Lomé et Kara, qui ont joué un rôle important dans leur parcours. Il a salué l’encadrement rigoureux, l’accompagnement humain et la solidarité académique qui ont guidé toute leur préparation. Il a insisté sur le fait que cette réussite n’est pas seulement un accomplissement personnel, mais un engagement envers le Togo et envers l’Afrique.

La cérémonie s’est terminée dans une atmosphère de fierté et d’espoir. Les nouveaux agrégés deviennent des modèles pour les générations à venir, tandis que l’Université de Lomé confirme une fois de plus sa place parmi les grandes institutions africaines qui forment les futurs bâtisseurs du continent.

7e sommet UE-UA : le PC Faure Gnassingbé réaffirme l’engagement de son pays pour une paix durable et une stabilité partagée

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a réaffirmé ce 24 novembre 2025 à Luanda son engagement pour une paix durable et une stabilité partagée. À l’occasion du septième sommet Union européenne-Union africaine, il a insisté sur la nécessité pour l’Afrique et l’Europe de renforcer leur coopération face aux défis sécuritaires et économiques. « Dans un monde marqué par la défiance et la fragmentation, la paix est redevenue un enjeu global, elle n’est plus un acquis mais un combat quotidien et ce combat, l’Afrique et l’Europe doivent le mener ensemble. La sécurité africaine et la sécurité européenne sont indissociables », a-t-il rappelé.

Pour le Président du Conseil, la paix et la sécurité sont d’abord une responsabilité africaine. « D’abord nous devons reconnaître que la paix et la sécurité sont des biens publics mondiaux dont la première prise en charge est, et reste africaine. La stabilité de l’Afrique conditionne celle du monde », a-t-il souligné. Il a appelé à une coopération qui renforce les institutions régionales, soutient les capacités logistiques et finance durablement la paix sur le continent.

Faure Gnassingbé a également insisté sur la rénovation du multilatéralisme pour construire un ordre mondial plus juste et représentatif. « Le multilatéralisme ne doit pas être abandonné, mais il doit être rénové. Nous assistons aujourd’hui à la fragmentation du monde. Paradoxalement, c’est précisément le moment de défendre un multilatéralisme plus juste et plus représentatif. Nous ne défendons pas le multilatéralisme par nostalgie, mais par nécessité », a-t-il déclaré. Il a rappelé que l’Europe a intérêt à ce que le monde reste gouverné par des règles et non par la loi du plus fort.

Enfin, le Président du Conseil a présenté sa vision d’une architecture de paix commune entre l’Afrique et l’Europe, face aux menaces hybrides comme le terrorisme, la cybercriminalité et la désinformation.
« L’Afrique et l’Europe doivent construire ensemble une architecture de paix complète et commune. Je veux rappeler que la jeunesse africaine sera nécessairement au cœur de cette architecture de paix. Former, écouter et impliquer nos jeunes, c’est investir dans la stabilité de demain, car la paix durable ne se décrète pas, elle s’apprend, elle se construit, elle se transmet », a-t-il affirmé.

Il a conclu en appelant à la solidarité entre les deux continents : « Une Afrique souveraine et stable réduit les vulnérabilités européennes. Une Europe lucide et engagée renforce la sécurité et la souveraineté africaines ».

EISMV de Dakar décerne un Doctorat Honoris Causa à Faure Gnassingbé

L’École Inter-États des Sciences et Médecine Vétérinaires de Dakar a décerné un Doctorat Honoris Causa au président Faure Gnassingbé. C’est une décision historique, car depuis cinquante-sept ans, l’EISMV n’avait jamais accordé cette distinction à un chef d’État. L’école veut ainsi reconnaître son engagement dans le développement de l’éducation scientifique et de l’agriculture durable en Afrique.

Selon la note officielle de l’institution, cette distinction récompense les actions du président togolais pour soutenir le système éducatif, encourager la science ouverte et accompagner les projets de l’EISMV. L’école rappelle également que le Togo fait partie des pays qui appuient fortement ses programmes de formation et de recherche au service des quatorze États membres.

La remise du diplôme s’est tenue à Lomé en présence des délégations de treize pays africains. Le président de l’Assemblée nationale, Komi Selom Klassou, a reçu le titre au nom de Faure Gnassingbé. Il a expliqué que cette reconnaissance valorise non seulement le chef de l’État, mais aussi tout le pays pour ses efforts dans la promotion de la science et de la coopération régionale.

Le PC Faure Gnassingbé en visite officielle à Moscou

Le Président du Conseil de la République togolaise, Faure Essozimna Gnassingbé, est arrivé à Moscou ce 18 novembre 2025. Il répond à l’invitation du Président de la Fédération de Russie, Vladimir Poutine, pour une visite officielle qui marque un nouveau pas dans les relations entre les deux pays.

Cette visite s’inscrit dans la suite des nombreuses discussions menées ces derniers mois entre le Togo et ses partenaires internationaux. L’objectif est de renforcer la coopération autour des priorités africaines comme la paix, la sécurité et le développement. Le Togo cherche à diversifier ses alliances et à consolider sa place sur la scène internationale.

Le 19 novembre 2025, les deux chefs d’État tiendront un entretien important au Kremlin. Cette rencontre sera consacrée à plusieurs domaines clés comme diplomatie, économie, commerce, agriculture, énergie, formation et sécurité alimentaire. Les deux pays veulent approfondir leur coopération bilatérale pour faire avancer leurs projets communs.

Ce tête-à-tête de haut niveau permettra aussi aux deux dirigeants d’échanger sur les grands défis mondiaux. Ils aborderont notamment la paix, la sécurité régionale, le changement climatique et les objectifs de développement durable. Cette visite pourrait ouvrir la voie à de nouveaux partenariats stratégiques entre Moscou et Lomé.

Togo : Un premier Conseil des ministres historique sous la 5e République

Le tout premier Conseil des ministres de la 5e République togolaise s’est tenu ce vendredi 14 novembre 2025 à Lomé, sous la présidence de Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil. Cette séance inaugurale était très attendue, car elle marque l’entrée en fonction du premier gouvernement de cette nouvelle ère institutionnelle. Les travaux ont été entièrement consacrés au budget de l’État pour 2026, un budget présenté comme ambitieux, social et orienté vers la transformation économique.

Le gouvernement a adopté un budget de 2.740,5 milliards de FCFA, soit une hausse de 14,4% par rapport à 2025. Malgré un contexte mondial fragile, le Togo mise sur une croissance de 6,5% en 2026, supérieure aux prévisions de la zone UEMOA et de la CEDEAO. Cette performance confirme, selon l’exécutif, la continuité de l’assainissement macro-économique et le respect des engagements internationaux, notamment ceux pris avec le FMI.

Le budget 2026 se distingue par trois mesures sociales fortes : un crédit d’impôt pour le recrutement des personnes à mobilité réduite, une facilitation du paiement des droits d’enregistrement des marchés pour les jeunes et les femmes, et une exonération des taxes d’importation pour la provenderie afin de booster la production carnée locale. Fait notable, 48% des dépenses sont entièrement dédiées aux secteurs sociaux. Parallèlement, les investissements pour la transformation économique progressent de 29,3%, avec un accent particulier sur l’agriculture, l’industrie, le numérique et l’emploi des jeunes.

Enfin, le Président du Conseil a appelé les ministres à un suivi rigoureux des projets et à une évaluation régulière de leur impact réel sur la vie des populations. Le gouvernement a aussi salué le succès du 4e Forum Royaume-Uni – Afrique francophone tenu récemment à Lomé, un événement qui renforce la position du Togo comme hub économique régional.

Faure Gnassingbé appelle à un partenariat économique équitable entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone

Le Président du Conseil de la République togolaise, Faure Gnassingbé, a ouvert ce mardi 12 novembre à Lomé la quatrième édition du Forum sur le Commerce et l’Investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone de l’Ouest et du Centre (WCAF IV). Dans son allocution, il a salué la tenue pour la première fois de ce rendez-vous sur le sol africain, symbole selon lui d’un « déplacement du centre de gravité d’un partenariat » désormais ancré dans la réalité et les ambitions du continent africain.

Le chef de l’État togolais a insisté sur la nécessité de bâtir un nouveau type de coopération entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone, fondée non plus sur l’assistance, mais sur l’investissement, la création de valeur et la complémentarité des savoir-faire. Il a souligné que le Togo, grâce à sa stabilité politique, son port en eau profonde et ses réformes économiques, représente un point de convergence entre les économies africaines et britanniques.

Faure Gnassingbé a également mis l’accent sur le rôle stratégique des infrastructures productives, de l’entrepreneuriat local et de la croissance verte. Pour lui, l’Afrique doit privilégier des projets mieux intégrés et mieux financés, favorisant la transformation locale et l’emploi des jeunes. Il a encouragé les partenaires britanniques à soutenir l’innovation, la transition numérique et les petites entreprises africaines, qui constituent le véritable moteur du développement.

Enfin, le Président du Conseil a appelé à renforcer l’intégration régionale pour bâtir un marché africain compétitif et ouvert sur le monde. Selon lui, la durabilité, la transparence administrative et la coopération transfrontalière sont désormais les « infrastructures invisibles » du commerce moderne. En accueillant ce forum, Lomé veut incarner une Afrique « ouverte, connectée et confiante », prête à croître aux côtés du Royaume-Uni.

Le Togo cherche de nouvelles opportunités avec Afriland First Bank

Le Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé, a rencontré ce 11 novembre 2025 Dr Kammogne Fokam, fondateur du groupe Afriland First Bank, à Abu Dhabi, où se tient le Forum sur le commerce et l’investissement au Tchad. Cette rencontre vise à ouvrir de nouvelles perspectives pour le développement économique du Togo.

Les discussions ont porté sur les possibilités d’investissement et la coopération avec les banques africaines. L’objectif est de soutenir une croissance durable et de créer des opportunités qui profitent directement à la population.

Dr Kammogne Fokam a expliqué que le Togo peut accueillir différents projets dans plusieurs secteurs, avec l’aide de partenaires supplémentaires, pour suivre la vision économique du Président du Conseil.

Créée en 1987, Afriland First Bank est aujourd’hui un acteur majeur du secteur financier africain. Grâce à son réseau international, elle accompagne efficacement les projets de développement sur le continent.

Cette rencontre montre que le Togo est déterminé à renforcer ses partenariats et à attirer de nouveaux investisseurs pour construire un avenir plus prospère.

Le Togo participe au Forum Émirats Arabes Unis–Tchad sur le commerce et l’investissement

Un grand Forum international sur le commerce et l’investissement au Tchad s’ouvre ce 10 novembre 2025 à Abu Dhabi, aux Émirats Arabes Unis. L’information a été publiée par la cellule de communication du gouvernement togolais, confirmant la participation togolaise à cet événement qui réunit chefs d’État, institutions financières, organisations économiques et banques de développement. Le Forum vise à renforcer les partenariats autour du développement du Tchad dans le cadre de sa vision “Tchad 2030”.

Le Togo participe à cette rencontre par le biais de son Président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé. Sa présence montre l’engagement du pays dans la coopération sud-sud et le partage d’expériences africaines en matière de développement durable. Le Togo mettra également en avant ses réformes économiques, notamment le Plan national de développement (PND 2018-2022) et la Feuille de route Togo 2025, qui ont contribué à moderniser plusieurs secteurs.

Le Togo, selon le communiqué officiel, bénéficie déjà d’une coopération solide avec les Émirats Arabes Unis. Cette collaboration a permis la réalisation de projets importants tels que la centrale solaire de Blitta et différentes infrastructures routières. Le Forum prévoit aussi des ateliers pour favoriser les échanges entre experts, responsables d’organisations internationales et institutions financières.

Ce Forum Émirats Arabes Unis–Tchad met en lumière dix-sept programmes d’investissement dédiés au développement et à la transformation de l’économie tchadienne. L’objectif est de mobiliser des ressources majeures pour faire du Tchad un pôle de croissance régional. La participation du Togo s’inscrit pleinement dans cette dynamique africaine ouverte sur les partenariats stratégiques.

Le Togo et la France appellent à une mobilisation financière pour la paix dans les Grands Lacs

Le Togo et la France ont lancé, le jeudi 30 octobre 2025, un appel fort à la communauté internationale pour mobiliser des fonds en faveur de la paix et de l’aide humanitaire dans la région des Grands Lacs, en Afrique. La conférence, tenue à Paris, a réuni plusieurs dirigeants africains, partenaires européens et institutions internationales autour d’un même objectif : soutenir les populations victimes des conflits armés et relancer les efforts de stabilisation dans cette région durement touchée par la guerre.

Selon les estimations des Nations unies, plus de 7 millions de personnes ont été déplacées et près de 28 millions souffrent de la faim dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et ses environs. Pour faire face à cette crise, les besoins humanitaires dépassent 2,5 milliards de dollars, mais à ce jour, seulement 16 % de cette somme a été couverte.

C’est dans ce contexte que le président français Emmanuel Macron a appelé les États et les partenaires au développement à renforcer leur contribution financière. Il a annoncé que la communauté internationale se mobiliserait pour réunir plus de 1,5 milliard d’euros afin de venir en aide aux populations et de soutenir les initiatives de paix. Même si les détails précis des engagements n’ont pas encore été publiés, cette annonce marque une étape importante dans la réponse collective à la crise humanitaire des Grands Lacs.

Le Togo, représenté par le président Faure Essozimna Gnassingbé, a joué un rôle central dans cette rencontre. En tant que médiateur de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, le chef de l’État togolais s’est engagé à poursuivre les efforts de dialogue entre la RDC, le Rwanda et les autres pays concernés. Avant la conférence, il a été reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron, où les deux dirigeants ont échangé sur la coordination des actions diplomatiques et financières pour favoriser la paix durable.

Le Togo, par son implication, confirme sa place comme acteur clé de la diplomatie africaine. Sa participation active à la recherche de la paix renforce son image de pays engagé pour la stabilité du continent. Le Réseau panafricain des observateurs et défenseurs des droits de l’homme, coordonné par Maître Bertin Amegah-Atsyion, salue cette initiative, estimant qu’elle ouvre la voie à une meilleure protection des populations civiles et à un meilleur accès humanitaire dans les zones touchées par les violences.

Cette conférence de Paris marque donc un tournant dans la solidarité internationale autour de la région des Grands Lacs. L’appel conjoint du Togo et de la France à une mobilisation financière montre que la paix en Afrique ne peut être atteinte sans un soutien concret et coordonné. Les promesses sont posées, mais leur mise en œuvre effective sera le vrai test de l’engagement mondial pour cette région en souffrance.

Faure Gnassingbé en mission de paix à Paris

Le président du Conseil, Faure Gnassingbé, est en déplacement à Paris ce jeudi 30 octobre pour participer à une grande rencontre internationale dédiée à la paix et au développement dans la région des Grands Lacs. Cette initiative, soutenue par la France et le Togo, réunit plusieurs dirigeants du monde entier dans le but de trouver des réponses durables aux difficultés humanitaires qui touchent l’est de la République Démocratique du Congo.

À cette occasion, Faure Gnassingbé prend part aux échanges aux côtés du président Emmanuel Macron. En tant que médiateur de l’Union africaine pour la RDC, il souhaite proposer de nouvelles démarches de concertation afin d’appuyer les efforts déjà menés par d’autres partenaires comme l’Union africaine, les États-Unis et le Qatar. Cette participation met en avant le rôle grandissant du Togo dans la recherche de solutions pacifiques sur le continent africain.

Selon les informations officielles, les discussions portent sur la situation des populations déplacées, la protection des civils et la coopération entre les pays voisins, considérée comme essentielle pour garantir une paix durable. Par cette présence à Paris, le Togo affirme son engagement pour la stabilité régionale et sa volonté de contribuer à une Afrique plus unie et plus sûre.

La présence de Faure Gnassingbé à cette conférence n’est pas le fruit du hasard. Son engagement pour la paix est reconnu, comme l’a montré la 2ᵉ édition du Lomé Peace and Security Forum, organisée du 11 au 12 octobre 2025, qui avait mobilisé les présidents du Libéria et l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo pour promouvoir le dialogue et la stabilité régionale.