Au Togo, les organisations syndicales ont trouvé une autre manière de se faire entendre. Depuis la semaine dernière en effet, on assiste à une grève dénommée « grève sèche ». Pour ces acteurs, si trop de grève tue la grève, Il n’en reste pas moins qu’une grève sèche fait entendre aussi raison et peut apporter rapidement des solutions.
Mais est-ce vraiment le cas ? Pourquoi ce mutisme du gouvernement depuis le début de la grogne du SYNPHOT ? Le gouvernement serait-il dépassé par les évènements ? Voilà quelques unes des interrogations qui frustrent les populations
En attendant, nous voici entrés dans la deuxième semaine de grève sèche du syndicat des praticiens hospitaliers du Togo et celle de 5 jours de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT). Malgré la première semaine freinée et absente, (œuvre des deux syndicats) sur toute l’étendue du territoire et celle en cours de paralysie, le gouvernement togolais ne semble pas prendre la mesure des choses pour inviter ces acteurs à une table de négociation.
Il est probable que cette nouvelle grève fasse des morts comme la semaine passée dans les différents hôpitaux sur tout le territoire togolais. La santé il faut le rappeler est cet acquis primordial pour une personne de vaquer librement à ses activités. Si au niveau de la STT les populations ne sont pas directement visées, on ne peut pas en dire autant pour le SYNPHOT.
La grève des praticiens hospitaliers constitue-t-elle une arme fatale pour les malades ?