L’Assemblée nationale adopte le budget 2026 pour renforcer le développement social du Togo

L’Assemblée nationale du Togo a adopté ce 9 décembre 2025 le budget de l’État pour l’année 2026. Le montant total est de 2 751,5 milliards de francs CFA, ce qui représente une hausse par rapport à l’année précédente. Présenté par le ministre de l’Économie et des Finances, Georges Barcola, ce budget a pour but de soutenir la croissance du pays et d’améliorer les services offerts à la population.

Les travaux réalisés en commission ont apporté quelques ajustements tout en gardant l’équilibre général du budget. Le gouvernement souhaite poursuivre la modernisation des infrastructures, renforcer l’administration publique et encourager la transformation économique. Plusieurs secteurs importants reçoivent ainsi des moyens supplémentaires pour continuer les projets déjà engagés.

La dimension sociale reste une priorité forte. Près de la moitié du budget est consacrée à l’éducation, à la santé, à l’eau potable, à l’énergie et à la protection sociale. Ces choix visent à répondre aux besoins d’une population jeune et à consolider les progrès obtenus ces dernières années, malgré un contexte régional difficile.

Le texte doit maintenant être examiné par le Sénat pour une seconde lecture. L’adoption finale est attendue avant la fin de l’année afin de permettre l’application du budget dès le 1ᵉʳ janvier 2026. Ce cadre financier confirme la volonté du Togo de poursuivre une politique axée sur l’inclusion sociale, la croissance économique et la bonne gestion des ressources publiques.

Pourquoi l’Afrique de l’Est attire de plus en plus d’investisseurs étrangers ?

L’Afrique de l’Est devient un pôle d’attraction pour les investisseurs étrangers, en particulier dans le domaine des infrastructures. Des pays comme le Kenya et l’Éthiopie reçoivent des milliards de dollars pour améliorer leurs routes, ports et autres infrastructures essentielles.

Les accords régionaux de libre-échange contribuent également à renforcer cette dynamique. Ces investissements devraient aider la région à se développer et à devenir un centre commercial important.

Cependant, la corruption et d’autres obstacles administratifs restent des défis majeurs. Les gouvernements devront résoudre ces problèmes pour garantir la pérennité de ces investissements.

Faure Gnassingbé appelle le Togo et l’Afrique à mobiliser les capitaux lors du Sommet de Luanda en Angola

Le 28 octobre 2025, le Président Faure Gnassingbé a participé au 3ᵉ Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Angola. Il a appelé le Togo et les autres pays africains à transformer les ambitions de la ZLECAf en projets concrets, en s’appuyant sur les programmes de développement des infrastructures et la connectivité continentale.

Le Président Faure Gnassingbé a insisté sur la mobilisation du capital africain. « Nos ressources financières doivent servir à renforcer notre souveraineté économique », a-t-il affirmé, en proposant des mécanismes de co-investissement public-privé et des garanties africaines pour attirer les investisseurs.

Il a souligné le rôle stratégique des corridors économiques routes, ports, rails et réseaux énergétiques et numériques pour faciliter le commerce intra-africain. Selon lui, « lorsqu’un corridor fonctionne, les coûts logistiques diminuent et les pays enclavés deviennent de véritables plateformes d’échange ».

Le Président Faure Gnassingbé a rappelé que la ZLECAf ne pourra réussir sans infrastructures durables et inclusives. « Chaque route, port ou réseau doit profiter aux populations, aux jeunes, aux femmes et aux entrepreneurs », a-t-il déclaré, soulignant que l’Afrique doit coordonner ses actions et valoriser ses propres ressources pour devenir autonome et prospère.