Faure Gnassingbé appelle à un partenariat économique équitable entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone

Le Président du Conseil de la République togolaise, Faure Gnassingbé, a ouvert ce mardi 12 novembre à Lomé la quatrième édition du Forum sur le Commerce et l’Investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone de l’Ouest et du Centre (WCAF IV). Dans son allocution, il a salué la tenue pour la première fois de ce rendez-vous sur le sol africain, symbole selon lui d’un « déplacement du centre de gravité d’un partenariat » désormais ancré dans la réalité et les ambitions du continent africain.

Le chef de l’État togolais a insisté sur la nécessité de bâtir un nouveau type de coopération entre le Royaume-Uni et l’Afrique francophone, fondée non plus sur l’assistance, mais sur l’investissement, la création de valeur et la complémentarité des savoir-faire. Il a souligné que le Togo, grâce à sa stabilité politique, son port en eau profonde et ses réformes économiques, représente un point de convergence entre les économies africaines et britanniques.

Faure Gnassingbé a également mis l’accent sur le rôle stratégique des infrastructures productives, de l’entrepreneuriat local et de la croissance verte. Pour lui, l’Afrique doit privilégier des projets mieux intégrés et mieux financés, favorisant la transformation locale et l’emploi des jeunes. Il a encouragé les partenaires britanniques à soutenir l’innovation, la transition numérique et les petites entreprises africaines, qui constituent le véritable moteur du développement.

Enfin, le Président du Conseil a appelé à renforcer l’intégration régionale pour bâtir un marché africain compétitif et ouvert sur le monde. Selon lui, la durabilité, la transparence administrative et la coopération transfrontalière sont désormais les « infrastructures invisibles » du commerce moderne. En accueillant ce forum, Lomé veut incarner une Afrique « ouverte, connectée et confiante », prête à croître aux côtés du Royaume-Uni.

UEMOA : Le Burkina Faso à l’honneur, Aboubacar NACANABO prend la tête du Conseil des ministres

Le Burkina Faso vient d’obtenir une reconnaissance majeure sur la scène économique régionale. Le lundi 6 octobre, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO, a été porté à la présidence du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Une désignation qui symbolise la montée en puissance du pays au sein de l’espace communautaire et la reconnaissance du professionnalisme de l’un de ses cadres les plus respectés.

Cette nomination illustre la confiance accordée au Burkina Faso pour sa gestion économique rigoureuse et ses réformes courageuses menées dans un environnement régional exigeant. Sous l’impulsion du ministre NACANABO, le pays s’est distingué par la mobilisation accrue des ressources internes, la rationalisation des dépenses publiques et la relance d’investissements structurants. Ce parcours exemplaire conforte la crédibilité du Burkina au sein des institutions régionales et justifie pleinement ce choix stratégique de l’UEMOA.

Le nouveau président du Conseil des ministres prend ses fonctions dans un contexte marqué par de fortes tensions économiques, la lutte contre l’inflation, la recherche de la convergence macroéconomique et les réflexions autour de la souveraineté monétaire. Cette responsabilité engage le Burkina Faso à jouer un rôle moteur dans la définition d’une vision économique commune et la consolidation de la stabilité régionale. NACANABO devra faire preuve d’une diplomatie équilibrée, mais déterminée, pour renforcer la cohésion et la résilience de l’Union.

À travers cette présidence, le Burkina Faso entend défendre une diplomatie économique responsable, fondée sur la solidarité régionale, la bonne gouvernance et la recherche d’un développement inclusif. Aboubacar NACANABO aura la lourde tâche de concilier expertise technique et leadership politique pour impulser une dynamique collective répondant aux attentes des peuples ouest-africains.

En somme, cette nomination ne se résume pas à un honneur protocolaire. Elle consacre un mandat de confiance et une tribune stratégique pour porter haut la voix du Burkina Faso et contribuer activement à l’avenir économique de l’UEMOA.