Le Togo prêt pour la 2ᵉ édition du Lomé Peace and Security Forum

Le Togo se prépare activement à accueillir, les 11 et 12 octobre 2025, la deuxième édition du Lomé Peace and Security Forum (LPSF II). Placé sous le thème « L’Afrique face aux défis sécuritaires complexes : comment renforcer et rendre durable la paix et la stabilité dans un monde en mutation ? », ce forum s’inscrit dans la continuité de la première édition de 2023 et confirme Lomé comme un carrefour stratégique pour la réflexion sur la paix et la sécurité en Afrique.

L’événement vise à analyser les défis sécuritaires complexes qui affectent le continent et à proposer des solutions concrètes et adaptées aux réalités africaines. Il ambitionne également de renforcer la coopération régionale et internationale et d’explorer les opportunités et risques liés à l’intelligence artificielle dans la promotion de la paix et de la stabilité.

La deuxième édition se déroulera autour de cinq panels thématiques, abordant des enjeux allant de la stabilisation de la région des Grands Lacs à l’autonomie stratégique de l’Afrique, en passant par le rôle des jeunes et l’intelligence artificielle comme facteur de paix. Le panel final, dit « Panel des Leaders », réunira ministres, parlementaires et responsables d’organisations internationales pour partager leurs perspectives et recommandations clés.

Le LPSF II rassemblera une large diversité de participants : décideurs politiques, diplomates, experts en médiation, chercheurs, leaders de la société civile ainsi que des jeunes et des femmes leaders. Ce forum constitue une plateforme essentielle pour développer des stratégies durables, consolider la paix et renforcer la résilience des sociétés africaines face aux menaces sécuritaires.

Togo : Progression continue de l’IDH en 2025, 2ᵉ de l’UEMOA et 4ᵉ de la CEDEAO

Le Gouvernement togolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont procédé au lancement du Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2025, intitulé « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’intelligence artificielle » ce lundi 22 septembre à Lomé. La cérémonie, présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Général de la Présidence du Conseil, a réuni plusieurs personnalités, dont Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo, ainsi que les ministres Dodzi Kokoroko, Jean-Marie Tessier et Abdul-Fahd Fofana.

Le rapport révèle que le Togo continue de progresser dans son développement humain. L’Indice de Développement Humain (IDH) du pays s’établit à 0,571 en 2025, contre 0,567 en 2023-2024. Cette progression place le Togo au 2ᵉ rang au sein de l’UEMOA après la Côte d’Ivoire, et au 4ᵉ rang dans la CEDEAO derrière le Cap-Vert, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Avec cette performance, le pays passe de la catégorie des IDH faibles à celle des IDH moyens, confirmant ainsi la pertinence de la politique de développement centrée sur l’humain menée par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé.

Binta Sanneh a salué les avancées notables du Togo en matière d’éducation, de couverture santé, de digitalisation des services publics et de politiques sociales en faveur des populations vulnérables. De son côté, Sandra Ablamba Johnson a souligné que le développement humain dépasse la simple croissance économique, intégrant l’accès à l’éducation, à la santé, à un niveau de vie décent, l’autonomisation financière et la participation active des citoyens.

Le RDH 2025 met également en lumière le rôle de l’intelligence artificielle (IA) et ses implications pour le développement humain. Le rapport appelle à une utilisation de l’IA comme levier au service de l’égalité des chances, de la dignité humaine et de l’amélioration des conditions de vie. Parmi les recommandations figurent le développement d’une économie de complémentarité IA-Humain, l’investissement dans les capacités humaines et numériques, et la mise en place d’une gouvernance éthique et inclusive de l’IA.

Depuis 2015, l’IDH du Togo a connu une progression continue, passant de 0,523 à 0,571 en 2025, illustrant les efforts soutenus du gouvernement dans les secteurs sociaux et le renforcement du capital humain. Ces résultats témoignent de l’efficacité des réformes et des investissements visant à placer l’humain au cœur des politiques de développement.