Marché Unique du Transport Aérien en Afrique : Pourquoi le Togo ?

Les efforts du Togo en matière d’infrastructures modernes ces dernières années ne sont pas passés inaperçus en Afrique. En effet lors de la dernière session de l’Union Africaine, le Togo a été fait pays champion du Marché Unique en Transport Aérien (MUTA). Ce choix du Togo selon le ministre Ninsao Gnonfam des infrastructures et des transports n’est pas le fruit d’un hasard.

Au cours de la rencontre avec la presse le 1 février au ministère des transports, le ministre à laissé entendre que ce choix à été possible grâce aux réformes profondes opérées par le pays dans tous les secteurs et celui des infrastructures en particulier. Comme preuve, l’aéroport international Gnassingbé Eyadema fait partie des 10 aéroports les plus sûrs aujourd’hui. L’autre facteur est l’adhésion du Togo au projet dès sa naissance en 1999 en Côte d’Ivoire.

Présent à cette conférence de presse, le directeur de l’Agence Nationale de l’Aviation Civile du Togo (ANAC-TOGO) est revenu sur l’aspect technique de ce Marché Unique en Transport aérien en Afrique. Ainsi pour le Colonel Gnama Latta, l’objectif phare de ce marché est la libéralisation du transport aérien en Afrique qui occupe jusqu’alors 3% du transport aérien mondial.

Pour le colonel Latta, le MUTA va impacter l’Afrique sur 3 aspects techniques à savoir les États, les compagnies aérienne et surtout les populations. Grâce au MUTA, le PIB des États africains passera à 1, 3 milliards de dollars. De plus ce projet va générer 300 mille emplois. Les compagnies vont améliorer leur chiffre d’affaires de 75%. Pour les populations africaines, l’impact sera donc la libre circulation des biens et personnes, la réduction considérable du temps d’attende et de trajet.

Jusqu’à ce jour 23 pays ont adhéré au projet et il appartient désormais au président togolais de convaincre les 32 États non adhérents de la nécessité de ce projet pour l’Afrique.