Contrairement aux autres pays de la sous région ou des autres continents où l’hôtellerie verse dans l’innovation pour se maintenir, au Togo il a été constaté que les hôtels fondent leurs espoirs sur deux activités à savoir le tourisme et les sommets. Organiser des activités pour attirer le public est le cadet des soucis des hôtels au Togo. Plutôt que de s’offrir aux populations locales, très souvent les hôtels accordent leurs voix aux étrangers pour juste des séjours ou des conférences.
Que deviendraient les hôtels au Togo si ces deux secteurs d’activités ne rapportaient plus ?
L’hôtel palm Beach a définitivement fermé ses portes au Togo après des décennies de services. Une fermeture qui vient clamer la rumeur de la crise dans le secteur hôtelier, née de la crise politique, deux ans après le forum international sur l’investissement hôtelier au Togo. Depuis un moment en effet, la crise est aussi passée par les hôtels. Si certains sont allés jusqu’à diminuer le personnel d’autres hôtels ont trouvé important pour leur survie, de limiter le nombre de jour de travail de leurs employés.
Il faut dire que ces mesures prises visiblement n’ont pas suffit pour certains à atténuer cette impasse et le géant Palm Beach togolais qui vient de mettre la clé sous le paillasson en est la preuve palpable.
Au Togo, l’hôtellerie est ce secteur, animé par les étrangers et les touristes en particulier. Pays d’accueil avec une hospitalité légendaire, la population togolaise est ignorée par ces hôtels qui trouvent qu’elles ne peuvent pas les aider à maintenir leurs portes ouvertes. C’est donc par sa diversité culturelle que le Togo attire ces étrangers et fait les chiffres d’affaires pour ces hôtels. Outre le tourisme, les hôtels au Togo s’en sortent aussi par des sommets internationaux que le pays abrite.
Depuis un moment, le pays n’est plus cette terre qui attire les touristes. Et pour cause les manifestations sociopolitiques que traverse le Togo depuis le 19 août 2017. En 6 mois, le pays a enregistré plus de 20 marches. Une atmosphère politique qui a conduit à l’annulation des sommets au Togo dont les sommets Israël-Afrique et francophonie.
Aujourd’hui, il va s’en dire que le secteur hôtelier en n’a pris un coup dure. À cause de cette crise, le monde hôtelier togolais n’est plus sollicité comme avant car la situation politique du pays ne le permet pas. Ainsi le manque d’innovation fait que ces établissements sombrent dans le noir. Après palm Beach à qui le tour? A-t-on envie de demander. Aujourd’hui certains hôtels ne fonctionnent pas à plein régime surtout dans la capitale et la crainte de voir d’autre emboiter le pas de Palm Beach se lit clairement si jamais la crise perdure.
il n’y a pas que les sommets et le tourisme pour faire tourner un hôtel dans un pays et le Togo doit prendre l’exemple sur les autres pays experts en la matière.