La traditionnelle aide de l’Etat togolais à la presse sera désormais conditionnée. Désormais les médias qui ne vont pas remplir un certain nombre de critère à savoir : Justifier l’aide passée obtenue, déclarer leurs journalistes à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) ou leur établir la carte de presse délivrée par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC), se verront perdre quelques pourcentages sur leur aide.
S’il est vrai que cette mesure n’est pas encore drastique pour amener les patrons de presse à se décider, il faut quand même reconnaitre qu’elle est salutaire et pose désormais les jalons des conditions de vie et de travail des journalistes togolais. Le Togo jusqu’à ce jour regorge d’un nombre important d’organes de presse, malheureusement, la majorité de ces organes emploient des journalistes sans contrat. La plupart des cas on ne retrouve que des contrats oraux et quelques fois des Contrats à Durée Déterminée verbaux.
Souvent en cas d’accident de travail ou d’incident malheureux, le journaliste est laissé à son propre sort, ce qui est souvent triste. La convention collective n’étant pas signée, les patrons de presse ne se voient pas souvent obligés à jouer leur rôle. Grace à cette initiative de la HAAC qui rejoint d’ailleurs celle du SYNJIT les journalistes togolais vont enfin pousser un soupir.