La crise que traverse le monde de l’éducation au Togo va enfin connaitre une issue favorable. Ce 19 avril à la primature, il a été signé entre le gouvernement et les syndicats des enseignants, un protocole d’accord devant satisfaire les deux parties. Cet accord qui va permettre au monde de l’éducation de pousser un ouf de soulagement est selon le vice président du travail de groupe, le fruit d’un travail inclusif entre gouvernement et syndicats.

Le protocole d’accord signé comprend 10 principaux points après un travail savamment abattu du 30 janvier au 17 avril de cette année à savoir : Adopter une démarche inclusive et participative et privilégier une approche globale pour la résolution de la crise ; œuvrer en vue de favoriser la réalisation des conditions de la mobilisation des moyens nécessaires pour un accroissement des ressources budgétaires allouées au système éducatif ; poursuivre les efforts visant à améliorer les primes des enseignants tout en valorisant les critères de mérite ; accélérer le processus d’adoption de mise en œuvre du statut particulier des enseignants ; accélérer les efforts d’exécution des mesures et des engagements pris par l’Etat en faveur de l’enseignement confessionnel ; promouvoir une gestion déconcentrée et participative du système éducatif et assurer une utilisation rationnelle des ressources humaines ; réaménagement des périodes de départs à la retraite des enseignants en fonction des nécessités ; préserver un climat d’apaisement et de sérénité dans le secteur de l’éducation ; assurer le processus de la loi portant orientation sur l’éducation nationale et enfin mettre en place les mécanismes chargés de suivi et de l’évaluation de la mise en œuvre du protocole d’accord.

Il va sans dire que l’année scolaire a été perturbée. Conscient de ce fait, le premier ministre Klassou Selom, présent à cette rencontre avec les syndicats a instruit ses ministres des enseignements de définir un nouveau découpage de l’année scolaire au Togo. Il s’est également réjoui que sur la feuille de route remise, les enseignants ont établi un diagnostic partagé de la situation. Pour lui, cette rencontre voulue par le Chef de l’Etat, vise à ramener et à préserver le climat d’apaisement et de sérénité dans le secteur de l’éducation comme le souligne le point 8 du protocole. Il faut aussi dire que ces 10 points sont déclinés en sous points dans cet accord.