Les grèves à répétition des enseignants amenuisent la mobilisation des ressources et plombent la redistribution de la richesse du Togo. Malgré les efforts déjà consentis et dont certains sont en cours de réalisations, le gouvernement se voit confronter à des grèves avec d’autres plateformes revendicatives des enseignants qui parfois se répètent. En tout cas c’est le constat qui a été fait par le premier ministre Togolais Selom Klassou lors de la rencontre avec le monde syndical du Togo et celui des enseignants en particulier ce 11 janvier 2017 à la primature.
En effet pour le premier ministre, la nouvelle plateforme revendicative des enseignants articulée en six (6) points à savoir : mise à la disposition des syndicats de la copie du statut particulier ; l’ouverture des négociations sur la fixation du taux correspondant aux primes et indemnités et de sa date d’effet ; l’intégration des indemnités forfaitaires de vingt milles francs (20.000 fcfa) au salaire de base des enseignants payée sur la subvention de l’Etat ; la révision du traitement des 1045 enseignants du confessionnel émargeant sur le budget additionnel de la subvention ; la rédaction et la signature d’un texte de convention de partenariat entre le gouvernement et l’enseignement confessionnel dans le meilleur délais, l’organisation d’un concours spécial à l’attention des enseignants volontaires du secteur public en vue de leur intégration dans le cadre des fonctionnaires de l’enseignement, en réalité intègre les points déjà réglés ou en voie de l ‘être.
Conscient de ce fait, le gouvernement togolais veut une fois de bon trouver solution à la question enseignante et sortir enfin de la crise que traverse le monde éducatif. Et cette résolution passe ainsi donc par un nouveau cadre permanent et de consultation dans les prochains jours, que le gouvernement initie et qui va englober toutes les questions enseignantes. De le ministre a laissé entendre que des efforts seront poursuivis mais dans les limites autorisées par les moyens de l’Etat.
Il sera donc question désormais d’une approche global dans le monde enseignant à savoir : construire une stratégie d’ensemble où seront intégrés et pris en compte les besoins en infrastructures immobilières mobilières, les effectifs réels d’enseignants, les outils pédagogiques de support tant pour les enseignants que pour les apprenants les centres de formation pour garantir la qualité, les politiques concernant les rémunérations notamment en matière indemnitaires le temps de travail des enseignants.