Le Ghana nomme un nouvel ambassadeur au Togo pour renforcer la coopération entre les deux pays

Le ministre togolais des Affaires étrangères, Robert Dussey, a reçu mercredi 5 novembre 2025, la copie des lettres de créance du nouvel ambassadeur du Ghana au Togo, George Kofi Nfojoh.

Nommé en juin dernier par le président ghanéen, M. Nfojoh succède à Kofi Mensah Demitia, dont la mission à Lomé a pris fin en janvier après plus de cinq ans de service.

Le nouveau diplomate aura pour mission principale de consolider les liens d’amitié et de coopération entre le Togo et le Ghana. Les deux pays, voisins et partenaires historiques, entretiennent depuis longtemps des relations fraternelles dans plusieurs domaines : économie, sécurité, et échanges transfrontaliers.

Après la remise officielle de ses lettres de créance au président de la République togolaise, George Kofi Nfojoh pourra officiellement commencer sa mission à Lomé.

Genève : le Togo en première ligne pour une justice réparatrice historique

Il s’est tenu un grand événement international ce jeudi 23 octobre 2025 à Genève sur la justice réparatrice pour les Africains et les Afrodescendants. L’initiative, portée par le président du Conseil, Faure Gnassingbé, place le Togo au cœur d’un combat symbolique pour la mémoire et la dignité. L’organisation s’est faite en partenariat avec le Ghana, l’Afrique du Sud, la CARICOM et le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme.

Le Togo a été représenté par le ministre des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey, accompagné du ministre délégué Yackoley Kokou Johnson. Les discussions, autour du thème « Consolider le cadre normatif dans la lutte pour la justice des victimes de l’esclavage, de la déportation et de la colonisation », ont mis en avant la contribution du droit international et des mécanismes onusiens pour des réparations justes et durables.

Les échanges ont permis de rappeler l’importance d’un cadre légal fort pour protéger les victimes et assurer une réparation équitable. Il s’agit notamment de renforcer la coopération internationale, d’améliorer la prise en charge sociale et psychologique, et de former les acteurs de la justice à mieux accompagner les victimes. Cette approche traduit une volonté commune de tourner la page de la douleur pour bâtir une mémoire collective apaisée.

Dans son intervention, le ministre Robert Dussey a salué les avancées déjà réalisées, citant la Déclaration d’Accra de 2023, la décision de l’Union africaine de février 2025 et le sommet de la CARICOM à Addis-Abeba. Il a rappelé que cette justice n’est pas un règlement de comptes, mais un acte de guérison universelle. Selon lui, la tenue prochaine du 9ᵉ Congrès panafricain à Lomé du 8 au 12 décembre confirme l’engagement du président Faure Gnassingbé pour la réparation et la dignité africaine.

Les participants ont enfin invité la communauté internationale, les organisations régionales et la société civile à agir ensemble. Pour eux, il est temps de passer de la parole aux actes afin que les blessures de l’histoire deviennent des leçons de résilience. Le Togo, fidèle à sa diplomatie d’ouverture et d’humanité, continue ainsi de défendre la cause d’une justice fondée sur la vérité, la mémoire et la réconciliation.

Prétendue arrestation : Robert Dussey dément et annonce des poursuites judiciaires contre Egountchi Behanzin

Une rumeur persistante a enflammé les réseaux sociaux ces derniers jours, accusant la famille du ministre togolais des Affaires étrangères, Prof. Robert Dussey, d’être mêlée à une prétendue affaire d’arrestation aux États-Unis. Face à la viralité de cette fausse information, le chef de la diplomatie togolaise a réagi avec fermeté à travers un communiqué officiel rendu public ce 7 octobre 2025.

Dans ce document, le ministre dément catégoriquement les accusations selon lesquelles un membre de sa famille aurait été interpellé aux États-Unis en possession d’une somme de douze (12) milliards de francs CFA. Selon la vidéo à l’origine de la rumeur, l’auteur de la publication, M. Sylvain Dodji Afoua, se présentant sous le pseudonyme d’Egountchi Behanzin, affirmait détenir cette information.

« Ces affirmations sont fausses, diffamatoires et totalement dénuées de tout fondement », a déclaré Prof. Dussey, dénonçant une tentative manifeste de ternir son image et celle de sa famille. Il précise qu’aucun membre de sa famille n’a fait l’objet d’une quelconque procédure judiciaire ni aux États-Unis ni ailleurs.

Le ministre a par ailleurs condamné avec la plus grande fermeté ce qu’il qualifie de « tentative malveillante de nuisance par la désinformation et la calomnie ». Il rappelle que la propagation de fausses nouvelles constitue une infraction pénale sévèrement réprimée par la loi togolaise.

Enfin, le communiqué annonce que M. Sylvain Dodji Afoua fera l’objet de poursuites judiciaires, et que des actions seront également engagées contre toute personne ou média qui relayerait ces allégations mensongères.

Avec cette mise au point, le Prof. Robert Dussey entend non seulement rétablir la vérité, mais aussi lancer un avertissement clair à ceux qui utilisent les réseaux sociaux pour propager de fausses informations, dans un contexte où la responsabilité numérique devient un enjeu majeur pour la société togolaise.

Le Togo et le Kazakhstan renforcent leur amitié avec un accord sur les visas

Depuis quelques années, le Togo mène une diplomatie active pour renforcer sa place dans le monde. Sous la conduite du président Faure Gnassingbé, le pays cherche à élargir ses partenariats avec plusieurs États, en Afrique mais aussi ailleurs. C’est dans ce cadre que les relations avec le Kazakhstan ont beaucoup progressé, surtout depuis la visite officielle du chef de l’État togolais en 2023 à Astana.

Le 24 septembre dernier, à New York, les ministres des Affaires étrangères du Togo et du Kazakhstan, Robert Dussey et Murat Nurtleu, ont signé un accord important. Ce document supprime l’obligation de visa pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service. Cet acte marque une nouvelle étape dans l’amitié entre Lomé et Astana et confirme leur volonté de travailler plus étroitement ensemble.

Au-delà de la question des visas, cet accord ouvre la porte à une coopération plus large. Les deux pays veulent avancer dans plusieurs domaines essentiels comme l’agriculture, la sécurité alimentaire, l’éducation, les transports et la transformation digitale. Déjà, un ambassadeur du Kazakhstan a été nommé à Lomé et d’autres accords techniques ont été signés.

Pour les populations, ce partenariat est porteur de nombreux avantages. Il pourra encourager de nouveaux projets de développement, faciliter les échanges économiques et favoriser le partage d’expériences. En un mot, l’axe Astana-Lomé est une opportunité de progrès mutuel et de rapprochement entre les deux peuples.