Agressé le 24 juin dernier à Bruxelles capitale de la Belgique lors d’un voyage privé où il a profité animer une tournée politique, le jeune politique togolais et leader du parti politique le Nouvel Engagement Togolais (NET), n’entend pas porter plainte contre ses agresseurs. Six ( 6) ans après son entrée sur la scène politique, l’ex capitaine des Forces armées Togolaises (FAT) Gerry Taama fait preuve d’une maturité politique que même certains de ses aînés politiques peinent à démontrer. Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années dirait le Cid de Corneille.
En conférence de presse ce 2 juillet le leader du NET a qualifié cette agression sur sa personne de « planifiée ». Condamnant ce comportement de certains compatriotes togolais qui ont outrepassé l’étape du combat d’idée et ont préféré s’en prendre à lui, Taama Gerry a laissé entendre que l’on ne saurait justifier la dictature de la pensée unique surtout venant de l’opposition.
Si Gerry Taama s’est dit effrayé pour la première fois dans sa vie, ce n’est aucunement pour sa vie mais au contraire par les propos tenus par certains togolais. Des propos qui peuvent faire basculer le pays dans une guerre civile ou ethnique. C’est dans ce contexte qu’il a invité les partis politiques à éveiller les consciences de leurs militants. Une invitation qui doit donner matière à réfléchir aux partis qui ont voulu justifier cette agression ou encore à ceux qui ont préféré garder silence.
Pour ce qui est des réformes, le NET pense que ces dernières et l’amélioration du cadre électoral peuvent s’opérer dans des délais raisonnables, permettant, la tenue des élections au cours de l’année 2018.