Le ministre Dodzi Kokoroko rappelle à l’ordre les agents forestiers

Le ministre de l’Environnement, du Développement durable et des Ressources forestières, Dodzi Kokoroko, a adressé une circulaire ferme à ses services régionaux et préfectoraux. Datée du 31 octobre 2025, la note vise à remettre de l’ordre dans la gestion des infractions liées aux ressources forestières. Le ministre demande le strict respect des procédures prévues par le Code forestier, notamment en matière de transaction et de répression.

Selon la circulaire, plusieurs cas de dérives ont été observés dans certaines localités : amendes fixées arbitrairement, saisies faites sans transparence, et manque d’information des autorités compétentes. Ces pratiques illégales fragilisent la gouvernance forestière et favorisent des comportements délictueux. Le ministre exige désormais que seules les personnes assermentées et les officiers de police judiciaire procèdent aux constatations.

Dodzi Kokoroko insiste aussi sur la responsabilité personnelle des agents de conservation et de protection des forêts, sols et sites. Il leur est interdit de déléguer leurs fonctions ou de retarder les interventions sur le terrain. Le ministre appelle à une discipline exemplaire et à une transparence totale dans le traitement des infractions et des produits saisis.

En conclusion, le ministre souligne que la protection du patrimoine écologique du Togo repose sur la rigueur, la rapidité et l’intégrité des agents. Il réaffirme la volonté du gouvernement de renforcer la lutte contre les pratiques illégales dans le secteur forestier et d’assurer une meilleure gestion des ressources naturelles du pays.

Le Togo et la France appellent à une mobilisation financière pour la paix dans les Grands Lacs

Le Togo et la France ont lancé, le jeudi 30 octobre 2025, un appel fort à la communauté internationale pour mobiliser des fonds en faveur de la paix et de l’aide humanitaire dans la région des Grands Lacs, en Afrique. La conférence, tenue à Paris, a réuni plusieurs dirigeants africains, partenaires européens et institutions internationales autour d’un même objectif : soutenir les populations victimes des conflits armés et relancer les efforts de stabilisation dans cette région durement touchée par la guerre.

Selon les estimations des Nations unies, plus de 7 millions de personnes ont été déplacées et près de 28 millions souffrent de la faim dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC) et ses environs. Pour faire face à cette crise, les besoins humanitaires dépassent 2,5 milliards de dollars, mais à ce jour, seulement 16 % de cette somme a été couverte.

C’est dans ce contexte que le président français Emmanuel Macron a appelé les États et les partenaires au développement à renforcer leur contribution financière. Il a annoncé que la communauté internationale se mobiliserait pour réunir plus de 1,5 milliard d’euros afin de venir en aide aux populations et de soutenir les initiatives de paix. Même si les détails précis des engagements n’ont pas encore été publiés, cette annonce marque une étape importante dans la réponse collective à la crise humanitaire des Grands Lacs.

Le Togo, représenté par le président Faure Essozimna Gnassingbé, a joué un rôle central dans cette rencontre. En tant que médiateur de l’Union africaine pour la région des Grands Lacs, le chef de l’État togolais s’est engagé à poursuivre les efforts de dialogue entre la RDC, le Rwanda et les autres pays concernés. Avant la conférence, il a été reçu à l’Élysée par Emmanuel Macron, où les deux dirigeants ont échangé sur la coordination des actions diplomatiques et financières pour favoriser la paix durable.

Le Togo, par son implication, confirme sa place comme acteur clé de la diplomatie africaine. Sa participation active à la recherche de la paix renforce son image de pays engagé pour la stabilité du continent. Le Réseau panafricain des observateurs et défenseurs des droits de l’homme, coordonné par Maître Bertin Amegah-Atsyion, salue cette initiative, estimant qu’elle ouvre la voie à une meilleure protection des populations civiles et à un meilleur accès humanitaire dans les zones touchées par les violences.

Cette conférence de Paris marque donc un tournant dans la solidarité internationale autour de la région des Grands Lacs. L’appel conjoint du Togo et de la France à une mobilisation financière montre que la paix en Afrique ne peut être atteinte sans un soutien concret et coordonné. Les promesses sont posées, mais leur mise en œuvre effective sera le vrai test de l’engagement mondial pour cette région en souffrance.

Faure Gnassingbé en mission de paix à Paris

Le président du Conseil, Faure Gnassingbé, est en déplacement à Paris ce jeudi 30 octobre pour participer à une grande rencontre internationale dédiée à la paix et au développement dans la région des Grands Lacs. Cette initiative, soutenue par la France et le Togo, réunit plusieurs dirigeants du monde entier dans le but de trouver des réponses durables aux difficultés humanitaires qui touchent l’est de la République Démocratique du Congo.

À cette occasion, Faure Gnassingbé prend part aux échanges aux côtés du président Emmanuel Macron. En tant que médiateur de l’Union africaine pour la RDC, il souhaite proposer de nouvelles démarches de concertation afin d’appuyer les efforts déjà menés par d’autres partenaires comme l’Union africaine, les États-Unis et le Qatar. Cette participation met en avant le rôle grandissant du Togo dans la recherche de solutions pacifiques sur le continent africain.

Selon les informations officielles, les discussions portent sur la situation des populations déplacées, la protection des civils et la coopération entre les pays voisins, considérée comme essentielle pour garantir une paix durable. Par cette présence à Paris, le Togo affirme son engagement pour la stabilité régionale et sa volonté de contribuer à une Afrique plus unie et plus sûre.

La présence de Faure Gnassingbé à cette conférence n’est pas le fruit du hasard. Son engagement pour la paix est reconnu, comme l’a montré la 2ᵉ édition du Lomé Peace and Security Forum, organisée du 11 au 12 octobre 2025, qui avait mobilisé les présidents du Libéria et l’ancien président nigérian Olusegun Obasanjo pour promouvoir le dialogue et la stabilité régionale.

Faure Gnassingbé appelle le Togo et l’Afrique à mobiliser les capitaux lors du Sommet de Luanda en Angola

Le 28 octobre 2025, le Président Faure Gnassingbé a participé au 3ᵉ Sommet de Luanda sur le financement des infrastructures en Angola. Il a appelé le Togo et les autres pays africains à transformer les ambitions de la ZLECAf en projets concrets, en s’appuyant sur les programmes de développement des infrastructures et la connectivité continentale.

Le Président Faure Gnassingbé a insisté sur la mobilisation du capital africain. « Nos ressources financières doivent servir à renforcer notre souveraineté économique », a-t-il affirmé, en proposant des mécanismes de co-investissement public-privé et des garanties africaines pour attirer les investisseurs.

Il a souligné le rôle stratégique des corridors économiques routes, ports, rails et réseaux énergétiques et numériques pour faciliter le commerce intra-africain. Selon lui, « lorsqu’un corridor fonctionne, les coûts logistiques diminuent et les pays enclavés deviennent de véritables plateformes d’échange ».

Le Président Faure Gnassingbé a rappelé que la ZLECAf ne pourra réussir sans infrastructures durables et inclusives. « Chaque route, port ou réseau doit profiter aux populations, aux jeunes, aux femmes et aux entrepreneurs », a-t-il déclaré, soulignant que l’Afrique doit coordonner ses actions et valoriser ses propres ressources pour devenir autonome et prospère.

CampusLink : le quotidien étudiant à portée de main

À l’université de Kara, l’application CampusLink facilite la vie des étudiants. Elle centralise les emplois du temps, les horaires de cours, mais aussi les informations sur la restauration, le logement ou les activités de campus. Un vrai outil du quotidien, conçu pour alléger la charge mentale des étudiants.

Sur le vaste campus de Kara, une fonction de géolocalisation aide désormais à se repérer entre amphithéâtres, bibliothèques et bureaux administratifs. Une innovation qui traduit la volonté d’une université plus connectée et plus fluide dans son organisation interne.

Avec le programme « Université sans les murs », le Togo mise sur l’accessibilité et l’hybridation des formations. L’objectif : combiner présentiel et enseignement à distance pour toucher les étudiants des zones éloignées. Cela passe par de meilleures infrastructures, une montée en compétences numériques et des partenariats solides.

Le renforcement de la connectivité sur les campus, grâce aux points Wi-Fi installés à Lomé, Kara et dans les CHU, bénéficie à plus de 70 000 utilisateurs. Ce réseau performant a permis de traiter près de 97 % des demandes administratives en ligne, illustrant une transformation numérique bien engagée.

Campus 2.0 : le pari numérique du Togo pour ses étudiants

Le Togo accélère la modernisation de son enseignement supérieur. Face à l’augmentation du nombre d’étudiants, le pays mise sur le numérique pour rendre ses universités plus efficaces et accessibles.

Aujourd’hui, plus de 90 % des campus publics disposent d’une connexion Internet stable. Les étudiants peuvent suivre des cours en ligne, accéder aux MOOC et profiter d’outils modernes pour leurs études.

L’Université de Lomé s’illustre avec le lancement du Portail académique universitaire de Lomé (PAUL) en 2025. Ce guichet numérique unique permet aux étudiants de s’inscrire, payer leurs frais, demander un logement et suivre leurs dossiers.

Avec PAUL, l’administration devient plus fluide et transparente. Ce virage numérique marque une étape clé vers une université togolaise pleinement connectée et tournée vers l’avenir.

Togo -Selom Klassou élu président de l’Assemblée nationale pour trois ans

L’ancien Premier ministre Komi Sélom Klassou a été élu, ce mardi 28 octobre 2025, nouveau président de l’Assemblée nationale du Togo. Il succède à Kodjo Sévon-Tépé Adedzé, récemment nommé au gouvernement.

Son élection intervient dans le cadre de la nouvelle Constitution de 2024, qui a redéfini plusieurs équilibres institutionnels. Désormais, le président de l’Assemblée nationale est élu pour un mandat de trois (3) ans, renouvelable, conformément au règlement intérieur adopté en juin dernier.

Cette durée plus courte, voulue pour dynamiser la vie parlementaire, impose à Klassou de faire ses preuves rapidement dans un contexte politique marqué par la transition vers la Ve République.

Togo : un député de l’opposition à la tête de l’Assemblée Nationale ?

Le Togo s’apprête à élire un nouveau président de l’Assemblée nationale, après le départ de l’actuel titulaire du poste, Adedze Kodjo, appelé à rejoindre le nouveau gouvernement. Ce dernier occupe désormais le portefeuille de ministre de l’Urbanisme, laissant ainsi vacant le perchoir du Parlement.

Mais une question reste sur toutes les lèvres, celle de savoir qui prendra les commandes de l’Assemblée nationale ?
Alors que le nom du futur président demeure entouré d’un mystère total, quelques observations permettent déjà d’alimenter les analyses. La composition du nouveau gouvernement, tout comme les récentes élections municipales, révèle une dynamique politique où les surprises semblent devenir la norme sous la Ve République.

L’exemple des communes des Golfes 1 et 4 est parlant. Des issues inattendues ont émergé lors de la désignation des maires, preuve que les équilibres politiques peuvent parfois se renverser. De là à imaginer qu’un député de l’opposition puisse être porté au perchoir de l’Assemblée nationale, il n’y a qu’un pas…

Pour l’heure, le pays reste dans l’attente. Entre calculs politiques et rumeurs feutrées, le suspense reste entier. Une chose est sûre l’élection du prochain président de l’Assemblée nationale constituera un test politique majeur pour la jeune Ve République togolaise.

Littoral togolais : des ouvrages de défense pour préserver les vies et les terres

Face à la menace grandissante de l’érosion côtière, le Togo a décidé de ne plus subir les assauts de l’océan Atlantique. Depuis quelques années, une vaste offensive de protection du littoral a été engagée, transformant les zones les plus vulnérables en espaces plus sûrs et durables. Cette riposte concertée entre l’État, les partenaires techniques et les communautés locales redonne souffle et stabilité à de nombreuses familles qui vivaient autrefois sous la menace des vagues.

Aujourd’hui, 60 % du littoral togolais est désormais protégé, contre 44 % en 2020. Une avancée rendue possible par la construction de 18 kilomètres d’ouvrages de défense côtière, mêlant digues, enrochements et épis. Ces infrastructures, bien au-delà de leur rôle défensif, redessinent le visage du littoral : elles stabilisent les plages, freinent la montée de la mer et participent à l’aménagement harmonieux des zones portuaires.

Mais cette initiative ne s’arrête pas à la protection physique du territoire. Elle ouvre aussi des perspectives économiques et sociales nouvelles. En préservant les zones de pêche et en renforçant l’attractivité touristique, ces ouvrages permettent aux populations de continuer à vivre de la mer tout en la respectant. Pour les pêcheurs et artisans du littoral, c’est une victoire sur la précarité et un gage de résilience face aux changements climatiques.

En transformant sa côte en un rempart vivant contre l’érosion, le Togo montre qu’un équilibre entre protection environnementale et développement humain est possible. Là où la mer gagnait du terrain, c’est désormais la vie qui reprend le dessus, symbole d’un pays déterminé à bâtir un avenir durable pour ses populations côtières.

Togo- Tragédie à Bè : un conducteur de taxi-moto retrouvé mort

Ce vendredi 24 octobre 2025, un drame a frappé le quartier Bè, dans la commune du Golfe 1. Les pompiers ont repêché le corps d’un homme d’une trentaine d’années dans la lagune.

Selon le confrère Le Visionnaire, la victime portait encore des gants et serait un conducteur de taxi-moto. Elle présentait plusieurs blessures, ce qui laisse penser qu’il a été agressé avant d’être jeté à l’eau.

Des témoins expliquent qu’un cambriolage aurait mal tourné. Les forces de l’ordre ont ouvert une enquête pour comprendre exactement ce qui s’est passé.