UEMOA : Le Burkina Faso à l’honneur, Aboubacar NACANABO prend la tête du Conseil des ministres

Le Burkina Faso vient d’obtenir une reconnaissance majeure sur la scène économique régionale. Le lundi 6 octobre, le ministre de l’Économie, des Finances et de la Prospective, Aboubacar NACANABO, a été porté à la présidence du Conseil des ministres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Une désignation qui symbolise la montée en puissance du pays au sein de l’espace communautaire et la reconnaissance du professionnalisme de l’un de ses cadres les plus respectés.

Cette nomination illustre la confiance accordée au Burkina Faso pour sa gestion économique rigoureuse et ses réformes courageuses menées dans un environnement régional exigeant. Sous l’impulsion du ministre NACANABO, le pays s’est distingué par la mobilisation accrue des ressources internes, la rationalisation des dépenses publiques et la relance d’investissements structurants. Ce parcours exemplaire conforte la crédibilité du Burkina au sein des institutions régionales et justifie pleinement ce choix stratégique de l’UEMOA.

Le nouveau président du Conseil des ministres prend ses fonctions dans un contexte marqué par de fortes tensions économiques, la lutte contre l’inflation, la recherche de la convergence macroéconomique et les réflexions autour de la souveraineté monétaire. Cette responsabilité engage le Burkina Faso à jouer un rôle moteur dans la définition d’une vision économique commune et la consolidation de la stabilité régionale. NACANABO devra faire preuve d’une diplomatie équilibrée, mais déterminée, pour renforcer la cohésion et la résilience de l’Union.

À travers cette présidence, le Burkina Faso entend défendre une diplomatie économique responsable, fondée sur la solidarité régionale, la bonne gouvernance et la recherche d’un développement inclusif. Aboubacar NACANABO aura la lourde tâche de concilier expertise technique et leadership politique pour impulser une dynamique collective répondant aux attentes des peuples ouest-africains.

En somme, cette nomination ne se résume pas à un honneur protocolaire. Elle consacre un mandat de confiance et une tribune stratégique pour porter haut la voix du Burkina Faso et contribuer activement à l’avenir économique de l’UEMOA.

Togo : Progression continue de l’IDH en 2025, 2ᵉ de l’UEMOA et 4ᵉ de la CEDEAO

Le Gouvernement togolais et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) ont procédé au lancement du Rapport sur le Développement Humain (RDH) 2025, intitulé « Une affaire de choix : individus et perspectives à l’ère de l’intelligence artificielle » ce lundi 22 septembre à Lomé. La cérémonie, présidée par Sandra Ablamba Johnson, Ministre et Secrétaire Général de la Présidence du Conseil, a réuni plusieurs personnalités, dont Binta Sanneh, Représentante Résidente du PNUD au Togo, ainsi que les ministres Dodzi Kokoroko, Jean-Marie Tessier et Abdul-Fahd Fofana.

Le rapport révèle que le Togo continue de progresser dans son développement humain. L’Indice de Développement Humain (IDH) du pays s’établit à 0,571 en 2025, contre 0,567 en 2023-2024. Cette progression place le Togo au 2ᵉ rang au sein de l’UEMOA après la Côte d’Ivoire, et au 4ᵉ rang dans la CEDEAO derrière le Cap-Vert, le Ghana et la Côte d’Ivoire. Avec cette performance, le pays passe de la catégorie des IDH faibles à celle des IDH moyens, confirmant ainsi la pertinence de la politique de développement centrée sur l’humain menée par le Président du Conseil, Faure Gnassingbé.

Binta Sanneh a salué les avancées notables du Togo en matière d’éducation, de couverture santé, de digitalisation des services publics et de politiques sociales en faveur des populations vulnérables. De son côté, Sandra Ablamba Johnson a souligné que le développement humain dépasse la simple croissance économique, intégrant l’accès à l’éducation, à la santé, à un niveau de vie décent, l’autonomisation financière et la participation active des citoyens.

Le RDH 2025 met également en lumière le rôle de l’intelligence artificielle (IA) et ses implications pour le développement humain. Le rapport appelle à une utilisation de l’IA comme levier au service de l’égalité des chances, de la dignité humaine et de l’amélioration des conditions de vie. Parmi les recommandations figurent le développement d’une économie de complémentarité IA-Humain, l’investissement dans les capacités humaines et numériques, et la mise en place d’une gouvernance éthique et inclusive de l’IA.

Depuis 2015, l’IDH du Togo a connu une progression continue, passant de 0,523 à 0,571 en 2025, illustrant les efforts soutenus du gouvernement dans les secteurs sociaux et le renforcement du capital humain. Ces résultats témoignent de l’efficacité des réformes et des investissements visant à placer l’humain au cœur des politiques de développement.

Des points focaux de l’UEMOA formés sur la performance des organismes de promotion du commerce.

Des points focaux de l’UEMOA étaient en atelier d’évaluation de la performance des Organismes de Promotion du Commerce (OPC) du 27 au 29 septembre dernier à Lomé. Cet atelier s’est inscrit dans le cadre du projet d’appui à la compétitivité du commerce et à l’intégration régionale de l’espace UEMOA.
Cet atelier a permis aux participants de mieux se familiariser avec des concepts clés ; les principes et les caractéristiques de l’évaluation de la performance des OPC ; de développer les capacités des participants en matière de formulation et d’élaboration des outils clés de l’évaluation selon les types de services offerts.
A en croire le directeur général de la chambre consulaire régionale de l’UEMOA, la chambre consulaire est consciente que le commerce intra-régional représente aujourd’hui un levier important dans le contexte d’intégration sous régionale c’est pour cela qu’elle met en œuvre des programmes d’activités dans le domaine de la promotion des échanges commerciaux intracommunautaires et des investissements dans l’Union, en vue d’accéder à l’avènement d’un marché commun, un des objectifs fondamentaux de l’intégration.
C’est le Centre de Commerce International (CCI) qui a outillé les participants. Et pour Anne de CCI, c’est la phase opérationnelle de l’initiative qui a été lancée officiellement à Ouagadougou au mois de février de cette année. Ainsi pour elle, c’est la marque d’une coopération étroite et d’une parfaite synergie entre les institutions régionales et internationales avec les mêmes objectifs à savoir le développement durable et la réduction de la pauvreté.