La crise politique qui secoue le Togo plus de deux mois bientôt a laissé son emprunt dans le monde des artistes togolais. Si certains ont affiché au tout début de la crise leur soutien indéfectible au pouvoir de Faute Gnassingbé,…Load more

La crise politique qui secoue le Togo plus de deux mois bientôt a laissé son emprunt dans le monde des artistes togolais. Si certains ont affiché au tout début de la crise leur soutien indéfectible au pouvoir de Faute Gnassingbé, d’autre encore ont choisi de chanter pour la paix en participant aux concerts organisés ici et là craignant ainsi les conséquences qui adviendraient si ce pays sombrait dans le chao selon leur explication. Mais très vite ils ont été taxés d’artistes du pouvoir.

Quelques mois après, c’est un autre courant d’artistes qui fait son apparition aux côtés des leaders de l’opposition. Présents aux manifestations des 14 partis politiques de l’opposition dit “coalition des 14”, ce courant d’artiste togolais se dit artistes engagés et mène le même combat que les leaders des 14 partis politiques de l’opposition. Certains même en font les frais pour leur soutien à l’opposition dans sa lutte.

Artistes pour la paix, artistes engagés deux courants qui poussent le monde des artistes togolais à un clivage sans précédent. En effet, la crise vient anéantir les efforts jusque là consentis pour amener les artistes togolais à parler d’une seule voix. Que pourront-ils faire d’ailleurs en ces temps de crise s’ils n’ont pas été capables de concurrencer leurs confrères de la sous-région Ivoiriens Ghanéens ou encore Nigérians s’interrogent quelques fans qui ne se retrouvent plus en ces courants d’artistes.

Si la crise ivoirienne a montré la solidarité des artistes de ce pays, il faut reconnaître que les artistes togolais n’auront rien appris. Chanter pour la paix ne veut pas dire accepter tout du pouvoir en place sans réagir au risque d’offusquer. De même être engagés ne signifie pas de se jeter dans une logique radicale, Juste pour plaire à quelques partis de l’opposition. Le peuple togolais pourra-t-il se retrouver entre ces deux tendances ? En attendant, la question reste posée

Ecrit par KABEY