A peine démarré, le dialogue politique inter-togolais qui a fait retrouver le sourire à plus d’un car sensé sortir le Togo de l’ornière, connait déjà des remous. Suspendu le 23 février dernier par le président Ghanéen et facilitateur Nana Akoufo…Load more

A peine démarré, le dialogue politique inter-togolais qui a fait retrouver le sourire à plus d’un car sensé sortir le Togo de l’ornière, connait déjà des remous. Suspendu le 23 février dernier par le président Ghanéen et facilitateur Nana Akoufo pour cause de blocage sur certains sujets, tout, porte à croire que la reprise de ce fameux dialogue risque d’être encore prolongée pour un temps incertain. Invité du D12 sur pyramide Fm, ce 25 février l’honorable Jean Kissi est allé en profondeur sur les causes de la suspension du dialogue.

En effet selon le député du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR), les travaux ont été suspendus par le facilitateur car les protagonistes du dialogue n’arrivaient plus à avancer sur les sujets portant sur les mesures d’apaisement et la question de la candidature de l’actuel président de la République en 2020. Si l’un (sujet) a fait objet d’allègement par la libération d’une partie des détenus des manifestations politiques, l’autre sujet, c’est-à-dire celui concernant la candidature ou non de l’actuel Chef de l’Etat en 2020 reste tabou et a fait camper parti au pouvoir et opposition sur leur position.

Pour débloquer la situation et continuer le dialogue selon l’invité du D12, le Président Ghanéen a prévu inviter chaque partie ou envoyer des émissaires pour une consultation bilatérale. Le dialogue politique a-t-il déjà du plomb dans l’aile ? Cette question mérite tout son sens dans la mesure où les acteurs de la crise sensés trouver solution sur la table de négociation la quittent finalement. Est-ce donc parti pour un dialogue aux calendes grecques. Ces interminables dialogues qui n’aboutissent à rien, le togolais a encore idée. Mais l’autre regard curieux qui se porte vers ce dialogue est celui des opérateurs économiques pour qui le temps de reprises des affaires devait être sonné à l’issue de ce dialogue.

Que donneront ces consultations bilatérales ? En attendant, les yeux des togolais sont rivés vers le Ghana.