19 août 2017, 19 août 2018, voilà un an que le Togo, ce petit pays d’Afrique occidentale à été frappé par le spectre de la rue. En effet à partir du 19 août 2018, le pays à été marqué par…Load more

19 août 2017, 19 août 2018, voilà un an que le Togo, ce petit pays d’Afrique occidentale à été frappé par le spectre de la rue.
En effet à partir du 19 août 2018, le pays à été marqué par une série d’événements. Après avoir observé les agissements et faiblesses du pouvoir, l’incroyable Tikpi Atchadam décide de mettre à exécution sa stratégie. Certains avaient cru à un coup d’épée dans l’eau, mais très vite ils ont compris que c’était plus que sérieux et il fallait donc stopper ce énième individu qui vient bouleverser l’ordre établi depuis la nuit des temps.

Pour arrêter ce dernier, plusieurs acteurs proches du pouvoir sortiront de l’ombre pour freiner ce petit gars aux allures incroyables. Si certains sont sincères, d’autres étaient guidés par l’appât du gain facile. Bref, conférences de presse, rencontres et autres manifestations se créèrent en cascade pour dénigrer voir stopper celui qui brava les interdits. Malgré cette campagne contre le leader du Parti National Panafricain (PNP), son image n’a pas été aussi ternie comme l’auraient souhaité ses détracteurs.

En effet au fur et à mesure que la crise s’enlisait, Atchadam Salifou Tikpi était propulsé à un niveau qui inquiéta le régime en place. Pour une partie de la population notamment les jeunes diplômés chômeurs, les entrepreneurs à qui on a coupé toute opportunité économique, les journalistes à qui on conditionne la survie ou encore les investisseurs à qui on refuse de donner l’opportunité de faire affaire ; l’action du PNP était sans doute synonyme de changement. Au-delà du retour à la constitution de 1992 tant revendiqué, le vœu phare d’une partie de la population la plus majoritaire sans doute, c’est de voir les ressources du pays redistribuées équitablement. Que les ressources du port autonome de Lomé de l’OTR, TOGOCEL, LONATO, le phosphate, le clinker reviennent à tous les togolais.

Loin de ce ouf de soulagement tant attendu qui devait libérer les opportunités et permettre aux jeunes togolais de ne plus fuir leur pays à la recherche d’un mieux être, C’est une crise économique qui embrasa le pays avec une stagnation des activités. Si au niveau de la population on peut facilement noter une dégradation de la situation, Pour d’autres cette situation est une préoccupation car on pense d’abord se créer des comptes pour faire bouger les capitaux des biens souvent mal acquis. En 2005 cela s’est déjà produit et les champions en la matière ne perdront rien à rééditer l’exploit. 1 an après il faut dire que cette crise a renforcé les comptes bancaires de la minorité. Au nom de la crise les gens amassent sans dépenser. Au nom de la crise des comptes se créent dans les pays occidentaux. 1 an après qu’est ce qui a véritablement changé ?