Portée sur les fonts baptismaux par la loi N 2015-006, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) a en effet lancé sa première campagne de sensibilisation placée sous le thème «…Load more

Portée sur les fonts baptismaux par la loi N 2015-006, la Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la Corruption et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA) a en effet lancé sa première campagne de sensibilisation placée sous le thème « Participation citoyenne à la lutte contre la corruption et les infractions assimilées » le 13 septembre à Lomé. A travers ce thème, il s’agit pour la HAPLUCIA de lutter contre la corruption sous toutes ses formes.

Le Togo on le sait, n’est pas le modèle de la lutte contre la corruption. La route Lomé-Vogan-Anfoin, les 600 millions de la dernière CAN sont quelques exemples récents. C’est à juste titre que cette institution vient redorer l’image du pays dans un premier temps et booster le développement du Togo à travers une économie forte. Pour son président Essohana Wiyao, cette campagne de sensibilisation est une étape importante dans l’accomplissement de la mission essentielle de prévention confiée à la HAPLUCIA. « L’objectif principal de cette campagne est la conscientisation et la mobilisation des citoyens contre le fléau de la corruption et les infractions assimilées » a-t-il ajouté.

Evènement important pour le pays, c’est le premier ministre togolais Klassou Selom qui a officiellement lancé cette campagne. Pour lui, cette lutte doit faire l’objet d’une participation collective et individuelle car la corruption est un fléau néfaste qui freine le développement dans plusieurs domaines tout en mettant l’accent sur la réduction de la qualité des infrastructures. Le premier ministre a également appelé à un changement de mentalité pour endiguer le fléau.

Pour les prochains jours une tournée de sensibilisation est prévue sur toute l’étendue du territoire et à toutes les couches sociopolitiques du pays. Les bénéficiaires de la campagne sont estimés à 1200 pour la commune de Lomé, 200 pour chacun des chefs-lieux de régions, y compris les préfectures du Golfe et d’Agoè-Nyivé, 150 pour chacune des autres préfectures, soit au total 7650 participants pour un coût estimé à 50 millions a laissé entendre son président.