Invité de l’émission D12 de pyramide FM ce dimanche 23 septembre 2018, maître Djovi Galli président de l’Association pour la Promotion de l’Etat de Droit n’a pas du tout été tendre avec le pouvoir en place. En effet, l’invité du…Load more

Invité de l’émission D12 de pyramide FM ce dimanche 23 septembre 2018, maître Djovi Galli président de l’Association pour la Promotion de l’Etat de Droit n’a pas du tout été tendre avec le pouvoir en place. En effet, l’invité du D12 n’est pas passé par 4 chemins pour conclure que le problème togolais est fondamentalement militaire. Pour lui, le pouvoir n’a pas de légitimité donc s’appui sur la force physique.

« On ne conçoit pas le jeu naturel des institutions au Togo ». Ceux qui sont au pouvoir font ce qu’ils veulent alors que les institutions doivent être au service de la république selon Me Djovi Galli. Plus loin encore le président de l’association pour la promotion de l’état de droit parle de confiscation des institutions. C’est dans ce sillage que le pouvoir contrôle la CENI en lui donnant les instructions et en lui enlevant toutes ses prérogatives. Dans le même sens que la CENI, le président de l’APED n’a pas manqué de faire la même critique au niveau de la HAAC et la cour constitutionnelle qui travaillent en apparence. Une sorte de confiscation des institutions, bref une sorte de dictature ; ce qui donne un mépris pour les autres notamment ceux de l’opposition.

Pour permettre au pays de se relever à nouveau et avoir une stabilité durable, Me Djovi Galli pense qu’il faut faire des réformes de manières sérieuses. Ce que propose d’ailleurs le protocole additionnel de la CEDEAO qui impose 2 mandats. Sur la question de la probable candidature du chef de l’Etat togolais, le président de l’APED a laissé entendre qu’après 3 mandats, l’actuel président encore jeune peut être appelé à d’autres fonctions où il a forcement compétence.