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La deuxième réunion du comité de suivi de mise en œuvre de la feuille de route de la CEDEAO a recommandé une recomposition de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a raison de 8 membres pour chaque parti (Pouvoir et opposition). Si au niveau des partis extra-parlementaires, la répartition ne semble pas susciter des remous, il faut croire que cela ne semble pas être le cas chez l’opposition parlementaire.

Outre l’Union des Forces du Changement (UFC), la C14 compte aussi d’autres partis politiques parlementaires à l’instar de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) ; le Comité d’Action pour le Renouveau et d’autres. Comment se fera la répartition ? l’ANC acceptera-t-elle prendre un seul siège parmi les 5 ? La C14 acceptera-t-elle partager les 5 places avec l’UFC qui n’est plus considérée comme un parti de l’opposition par ces derniers ? Et que dire de Me Apevon qui est à l’assemblée nationale mais pas dans le compte de son parti FDR. Qui de l’ADDI, l’UFC, le CAR ou l’ANC prendra plus de siège que les autres ? voilà l’énigme que les partis politique de l’opposition parlementaire devront resoudre.

Le code électoral du Togo du 25 mai 2012 en son article 12 stipule que la CENI doit être composée de 17 membres à savoir : 5 membres désignés par la majorité parlementaire ; 5 membres désignés par l’opposition parlementaire ; 3 membres des partis politiques extra-parlementaires élus pas l’Assemblée Nationale ; 3 membres de la société civile élus par l’Assemblée Nationale et 1 membre désigné par l’administration.