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L’UFC n’entend toujours pas céder son siège à la CENI et menace de saisir la cour de justice de la CEDEAO.
octobre 3, 2018
Jetée comme un mal propre à la CENI en usurpant son siège, l’Union des Forces du Changement (UFC) n’entend pas quitter la Commission Électorale Nationale Indépendante. En effet, le plus vieux parti de la sphère politique togolaise ne veut se…Load more
Jetée comme un mal propre à la CENI en usurpant son siège, l’Union des Forces du Changement (UFC) n’entend pas quitter la Commission Électorale Nationale Indépendante. En effet, le plus vieux parti de la sphère politique togolaise ne veut se laisser humilier ni par le parti au pouvoir qui a remis son sort dans les mains de la C14 et encore moins par la C14 qui ne lui a concédé aucun respect jusque là, en l’éjectant de la CENI.
Pour sa défende, le parti de Gil christ Olympio estime qu’il a gagné sa place au parlement au même titre que UNIR et la C14 et non par le biais d’un quelconque concours de danse. Ainsi comme l’ont déjà fait le chef de fil de l’opposition et certains membres de l’ANC, l’UFC va saisir elle aussi la cour de justice de la CEDEAO pour cette injustice dont elle fait objet.
Pour docteur Ekue conseillé politique de l’UFC, faire partie d’un gouvernement n’enlève pas à un parti politique son appartenance à l’opposition. C’est dans ce contexte qu’il a donné comme exemple l’avènement du Comité d’Action pour le Renouveau (CAR) au gouvernement en 2007 ce qui ne lui a pas enlevé pour autant son appartenance politique à l’opposition.
Ainsi la situation politique togolaise va de crise en crise. Cette crise ne risque-t-elle pas de plomber les efforts de la facilitation. Si le NET et OBUTS ont facilement accepté de se retirer de la CENI, L’UFC ne l’entend pas de cette oreille et en cas de violation du code électoral elle va revendiquer ses droits.