Le Togo veut mettre sur pied une politique nationale de l’élevage. Pour y arriver, il faut faire comprendre l’initiative aux premiers acteurs en les associant. C’est à cet exercice que s’est attelé le ministre de l’agriculture, de l’Elevage et du…Load more

Le Togo veut mettre sur pied une politique nationale de l’élevage. Pour y arriver, il faut faire comprendre l’initiative aux premiers acteurs en les associant.

C’est à cet exercice que s’est attelé le ministre de l’agriculture, de l’Elevage et du Développement Rural à travers le lancement des ateliers régionaux pour la promotion de l’élevage au Togo le 13 mars 2021.

L’objectif de ces rencontres est de faire le diagnostic de toutes les filières, faire un état des lieux histoire de déceler les forces et les faiblesses tout en proposant les approches de solutions pour une promotion durable de l’élevage au Togo.

Essentiellement, il s’agit de faire une cartographie participative et inclusive de l’élevage dans chaque région du Togo. Ainsi, ces ateliers régionaux ont commencé par celui de Kara 16 et 17 mars 2021 suivi de cinq autres au plan régional, tenus à Dapaong, à Sokodé, à Atakpaméet à Kpalimé, les 18 au 19 mars 2021, 23 au 24 mars, du 30 au 31 mars et 1er au 02 avril 2021 l’étape de la région maritime a pris fin les 6 et 7 avril 2021 à Tsévié.

Il s’est agit durant ces rencontres de partager les initiatives développées par le gouvernement dans le cadre de la promotion de l’élevage qui tient compte des zones d’aménagement pour la production bovine (ZAPB), du développement des chaines de valeur (viande, laiterie, fourrage) des aires d’abattage de bétail, du projet d’insémination artificielle. En somme, un partage d’expérience avec les pays de la sous-région et ceux du reste du monde.

L’autre objectif est de susciter une synergie plus grande entre les différents acteurs du secteur (producteurs, transformateurs, cabinets vétérinaires, pharmacies de santé animale) et adopter une démarche méthodologique pour l’élaboration d’un plan stratégique pour le développement durable de l’élevage au Togo, en collaboration avec les acteurs du secteur.

Selon les statistiques de nos jours, on note un déficit en matière des produits carnés au Togo.

55% y sont produits au plan national et les 45% sont à rechercher à l’extérieur, et pour le ministre Antoine GBEGBEN, il reste encore du travail.

Au Togo, le secteur de l’élevage contribue à 17% environ au Produit Intérieur Brut National et a couvert environ 40% du Produit Intérieur Brut Agricole.

Annuellement le Togo importe environ 30 000 têtes de bovins, 40 000 petits ruminants, un million de volailles sur pied et plus de 10 000 tonnes de viande pour couvrir les besoins de la population, entrainant des pertes de devises estimées à plus de 21 milliards FCFA par an, en moyenne.

Ces ateliers régionaux déboucheront sur l’élaboration d’un plan stratégique qui prendra en compte toutes les spécificités de la région pour une promotion durable de l’élevage au Togo.