Aucun développement n’est possible sans la culture de la paix. Malheureusement les dernières actualités en Afrique notamment dans l’espace CEDEAO nous montrent combien de fois cette notion est menacée. Face à cette situation, l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche…Load more

Aucun développement n’est possible sans la culture de la paix. Malheureusement les dernières actualités en Afrique notamment dans l’espace CEDEAO nous montrent combien de fois cette notion est menacée.

Face à cette situation, l’Institut Régional d’Enseignement Supérieur et de Recherche en Développement Culturel (IRES-RDEC) et ses partenaires notamment l’institut national des métiers d’art, d’archéologie et de la culture (INMAAC) de l’université d’Abomey Calavi (Bénin), WANEP-Togo et ISMAD organisent depuis ce 13 décembre un colloque international dont le thème s’intitule “culture de la paix et de développement dans l’espace CEDEAO”

C’est une rencontre de deux jours qui se déroule en digital et présentiel et l’objectif est de croiser les analyses des chercheurs ONG, OING afin de ressortir la place de la culture de la paix dans le processus de développement de l’espace CEDEAO; analyser les impacts des conflits dans la sous-région; dresser un bilan des mécanismes développés par la communauté pour la prévention et la gestion des conflits ou encore faire des propositions et des recommandations pour la consolidation de la paix selon Didier Marcel HOUENOUDE, professeur titulaire de l’histoire de l’art à l’université d’Abomey Calavi et président du comité d’organisation.

Pour le directeur général de l’IRES-RDEC prof Kodjona KADANGA, ce thème est plus que jamais d’actualité eu égard au terrorisme avec ses conséquences tragiques qui freinent le développement endogène de nos états.

C’est le ministre de la culture et du tourisme Kossi LAMADOKOU qui a ouvert les travaux de ce colloque. Pour lui, cette vient à point nommé à cause du défi sécuritaire auquel les états africains sont confrontés ce qui met à mal le principe de la libre circulation des biens, services et des personnes prôné par la CEDEAO qui est l’un des ensembles communautaires du continent les plus avancés sur cette question. ” C’est dire que la paix demeure une condition ciné quanun du développement. Et l’édification aux valeurs de la paix doit être encrée dans nos systèmes éducatifs formels et non formels. ” a-t-il laissé entendre.