Le journaliste au Togo est comme cette instance de justice sur laquelle on jette de l’opprobre quand le verdict n’arrange pas. Un bon journaliste critique toujours même si ses critiques sont aperçus au premier degré comme des insultes. En réalité…Load more

Le journaliste au Togo est comme cette instance de justice sur laquelle on jette de l’opprobre quand le verdict n’arrange pas. Un bon journaliste critique toujours même si ses critiques sont aperçus au premier degré comme des insultes. En réalité cela n’est pas le cas car dans chaque critique figure une leçon de vie, une vraie morale.
Quand on décide de faire la politique c’est que l’on accepte d’avance de faire l’objet de critiques. Malheureusement, les hommes politiques du Togo ne sont pas encore prêts à cette réalité excepté le chef de l’État togolais. Et si ses hommes politiques prenaient l’exemple sur le président de la république Faure Essozimna Gnassingbé ?

En effet, après recul l’on peut affirmer que le chef de l’État togolais est l’homme politique le plus humble qui soit pour le moment. Chaque jour que Dieu fait, de Lomé à Cinkanssé, le Chef de l’État togolais essuie des insultes grossières des populations, des partis politiques et même de quelques hommes de médias. Mais jamais, ce dernier n’a une fois daigné porter plainte contre qui que ce soit. Cependant force est de constater que certains de ses collaborateurs ne sont pas de cet avis.

Les récents événements ont montré à suffisance jusqu’où pouvaient aller certaines autorités pour se faire justice même s’il faut humilier. Ce règlement de compte aux journalistes est aussi aperçu chez des hommes politiques qui se disent proches du peuple. Peuvent-ils alors accepter les critiques acerbes de ce même peuple un jour si tel est, qu’ils règlent déjà les comptes aux journalistes qui disent des choses de façon raffinée !

Imaginez un peu un seul instant que le chef de l’État togolais décidait de porter plainte contre ceux qui portent des critiques à son égard. Ceci doit donner matière à réfléchir