La production du coton au Togo prend de plus en plus de l’ampleur. Si ce constat a été fait c’est parce que des mesures ont été prises par le chef de l’État pour mettre les cotonculteurs dans de meilleurs conditions…Load more

La production du coton au Togo prend de plus en plus de l’ampleur. Si ce constat a été fait c’est parce que des mesures ont été prises par le chef de l’État pour mettre les cotonculteurs dans de meilleurs conditions de travail. La première condition est la disponibilité des intrants agricoles communément appelé engrais. En effet, si entre 2010 et 2020, le montant brut de la valeur du coton-graine est passé de 5,7 à 30,8 milliards de francs CFA c’est parce que l’engrais a été disponible.

Ainsi les revenus nets versés aux producteurs de coton sont passés de 3,5 à 16,2 milliards de francs CFA au cours de la même période. Lors de la campagne agricole 2019-2020, les cotonculteurs ont produit 116 000 tonnes de coton avec un rendement de 645 kg/ha. Ces augmentations de la production et des revenus font de la filière cotonnière le premier pourvoyeur d’emploi rural au Togo. Perspectives En décembre 2020, les dirigeants ont privatisé à 51% les parts de la Nouvelle société cotonnière du Togo (NSCT). Avec les stratégies d’industrialisation en place, l’inauguration de la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA), la filière est en voie de transcendance.

Pour la campagne en cours, l’Etat et son partenaire privé veulent porter la production à 135 000 tonnes de coton-graine, puis à 225 000 tonnes à l’horizon 2025. Au rang des mesures prévues pour y arriver, il y a la mécanisation du secteur, l’appui à la commercialisation du produit, la distribution des engrais de qualité aux producteurs, l’augmentation du prix d’achat de coton-graine, l’installation d’une usine dans le parc industriel d’Adétikopé capable de transformer 25 000 tonnes de fibre sur place.