La circulation des biens et des personnes que prône la CEDEAO peine souvent à se concrétiser. Ainsi, il est courant de voir des acteurs du commerce se plaindre aux frontières lors de la traversée. Toutefois ces derniers ont-ils connaissance des…Load more

La circulation des biens et des personnes que prône la CEDEAO peine souvent à se concrétiser. Ainsi, il est courant de voir des acteurs du commerce se plaindre aux frontières lors de la traversée. Toutefois ces derniers ont-ils connaissance des textes et normes réglementaires ?

Pour amener les acteurs du commerce à mieux s’imprégner de ces textes qui sont d’un avantage précieux pour eux, il a été organisé ce 2 septembre au marché de kodjoviakopé situé entre la frontière Togo Ghana un Road Show. Il s’agit en effet d’une rencontre de sensibilisation sur les pratiques anormales observées sur les corridors togolais dans le cadre du commerce des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques.

Organisé par la CEDEAO à travers son agence Régionale pour l’Agriculture et l’Alimentation (ARAA) en collaboration avec l’Association Ouest Africaine du Commerce Transfrontalier des produits Alimentaires Agro-sylvo-pastoraux et Halieutiques ( AOCTAH), cette rencontre de sensibilisation a connu la présence aussi bien des représentants des autorités togolaises que ghanéennes.

Pour Justin MATITOMA, secrétaire permanent à l’AOCTAH, lorsqu’on prend aujourd’hui un produit d’un pays A à un pays B les problèmes sont énormes tant au niveau des forces de l’ordre et de sécurité qui se basant donc sur le manque d’information des acteurs essaient donc de leur faire payer des frais illicites appelés des faux frais, des payements qui ne sont pas réglementés. Pour lui au niveau des acteurs, il y a aussi des manquements. Des acteurs qui font leur commerce sans les documents requis pour leur convoyage ce qui les rend assez vulnérables d’où les tracasseries routières.

“….cette activité vient permettre à ce que des échanges plus fructueux puissent se dérouler pour permettre à ce qu’il y ait meilleure collaboration entre acteurs et autorités, non seulement au niveau des frontières mais également au niveau des corridors de convoyage des produits agro-sylvo-pastoraux et halieutiques. C’est le lieu de présenter toutes les parties prenantes que ce soit acteurs, commerciaux, transporteurs, transitaires, forces de sécurité et que chacun puisse ressortir les différentes difficultés rencontrées pour permettre à ce que compréhension puisse se faire pour que chaque acteur prenne connaissance et compréhension de sa responsabilité dans la mise en oeuvre des politiques de libre circulation des produits agricoles au niveau de la région de l’Ouest Afrique et principalement sur les corridors togolais reliant les pays frontaliers” a-t-il ajouté.

Il faut rappeler qu’au cours de cette sensibilisation, plusieurs présentation ont été faites à savoir : la présentation sur des barrières au commerce en général sur les corridors ; la présentation sur des barrières au commerce des produits agro-pastoraux ou encore les bonnes pratiques à observer pour faciliter les transports et le commerce transfrontalier.