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Togo/ Les femmes grossistes de piments et de tomates du marché d’atikpodji et abattoir demandent un endroit plus spacieux pour leurs activités
octobre 13, 2022
Les femmes grossistes de piments et de tomates du marché d’atikpodji et d’abattoir sont montées au créneau hier 12 octobre 2022 lors d’une conférence de presse à Lomé pour demander à la directrice de l’Établissement Public Autonome des Marchés (EPAM)…Load more
Les femmes grossistes de piments et de tomates du marché d’atikpodji et d’abattoir sont montées au créneau hier 12 octobre 2022 lors d’une conférence de presse à Lomé pour demander à la directrice de l’Établissement Public Autonome des Marchés (EPAM) de revoir sa décision de les délocaliser sur le nouveau site du marché qu’elles trouvent trop exigu et qui est situé à côté de l’université de Lomé.
En effet , ce samedi 15 octobre est la date butoir laissée aux femmes pour regagner le nouveau site. Cependant cette décision n’est pas du goût des 7 associations des femmes grossistes de piments et de tomates.
Pour Françoise Wakessou secrétaire générale de l’association des commerçantes grossiste de piments et tomates et porte parole des 7 associations, le site du nouveau marché de Bè klikamé est restreint et ne peut pas contenir leur nombre et les camions déchargés tous les jours.
“Nous avons expliqué au DG que ce site ne peut pas nous avantager. Si nous allons là-bas, ça va mettre notre commerce à terre parce que nous avons déjà contracté des dettes auprès de nos banques et microfinances. ….si nous allons à klikamé , nous le disons et nous allons toujours le dire que la situation va aller de mal en pis. Ça ne va pas nous avantager et c’est tout ce que nous demandons à l’autorité, au DG de l’EPAM de nous aider…..par exemple pendant notre grande saison nous déchargeons plus de 30 camions par jours et un camion peut contenir 120 paniers alors que sur le site ils ont seulement construit 9 hangars alors qu’un hangar ne peut pas contenir les bagages d’un camion c’est-à-dire les 120 paniers ne peuvent pas rester dans un hangar. ” a laissé entendre la secrétaire générale Françoise.
Plutôt que de les forcer à aller sur le nouveau site qui va faire capoter leur commerce, les 7 associations demandent à la directrice de l’EPAM de leur trouver un endroit plus spacieux pour mener à bien leur activité.