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L’Institut Togolais de Recherche Agronomique (ITRA) organise depuis ce mardi 13 décembre à Lomé et ce à l’ endroit des acteurs de la gestion des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture un atelier de renforcement de capacités autour du thème ; ‘La mise en œuvre du système multilatéral d’accès au RPGAA et de partage des avantages issus de leur utilisation au Togo”

Le Togo a signé le 4 novembre 2002 et a ratifié le 23 octobre 2007 le traité international sur les RPGAA. Cependant, force est de constater que les mesures et procédures opérationnelles et juridiques spécifiques pour la mise en œuvre de l’accès, le partage des avantages ne sont pas encore élaborées. Ainsi cet atelier vient à point nommé apporter réponse à ces inquiétudes.

Pour Dr Yao LOMBO directeur général de l’ITRA, il s’agit principalement au cours de ces travaux de cet atelier de
faire un état des lieux des initiatives et organisations qui s’occupent de la conservation et de l’utilisation des ressources phytogénétiques au Togo,; accroître la connaissance des participants sur le système multilatéral d’accès et de partage des avantages; Identifier conjointement des approches pour la mise en œuvre effective du système multilatéral au Togo, et définir une feuille de route et les prochaines étapes; accroître les connaissances des participants sur l’Accord type de transfert de matériel et leurs capacités à l’utiliser.

Selon Isabel Lopez Noregia de Biodiversity International , ce traité est un outil important pour tous les pays en développement parce que les ressources phytogénétiques sont primordiales pour le développement de l’agriculture et la sécurité alimentaire dans ces pays. Pour elle, le traité permet à créer un cadre pour les banques de gènes et échanger les ressources pédagogiques dans la transparence.

A en croire Tobias Kiene fonctionnaire technique au Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture, son organisation est un instrument international basé sur la coopération entre les Etats membres et veut aussi la collaboration de tous les acteurs au niveau national, international et régional . Pour lui, le but est de faciliter l’échange des ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture entre tous les pays membres pour assurer qu’on peut tous continuer à bénéficier des ressources phytogénétiques. Le traité contient aussi des dispositions sur le droit des agriculteurs..

Il faut rappeler que cet atelier a été organisé avec l’appui financier et technique de l’Initiative du CGIAR.