Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEJ-SP) est en atelier de validation de la stratégie genre et inclusion sociale ce 22 décembre à Lomé. Outre son intérêt pour l’employabilité des jeunes, les…Load more

Le Projet d’Appui à l’Employabilité et à l’Insertion des Jeunes dans les Secteurs Porteurs (PAEJ-SP) est en atelier de validation de la stratégie genre et inclusion sociale ce 22 décembre à Lomé. Outre son intérêt pour l’employabilité des jeunes, les questions sociales sont également la préoccupation du PAEJ-SP.

L’objectif global visé à travers cet atelier est de rendre disponible un document de stratégie du genre et de l’inclusion sociale valide du PICVCE et plus spécifiquement de s’accorder : sur une vision GIS du PICVCE, les orientations stratégiques de la stratégie, sur les rôles dévolus à chaque partie prenante ou encore sur le plan d’institutionnalisation du GIS dans les interventions du PICVCE.

A l’ouverture officielle de cet atelier, le représentant du directeur de la jeunesse et de l’emploi des jeunes a laissé entendre que les inégalités liées au genre et les déséquilibres de pouvoir sont des facteurs contribuant au niveau élevé de la pauvreté touchant les femmes et les personnes vulnérables.

Pour lui, cette initiative montre à quel point pour les autorités du Togo, investir dans la femme est plus qu’une simple question de droits et est également un choix judicieux d’un point de vue économique. C’est pourquoi accorder de la priorité aux femmes dans tous les programmes de développement n’est plus un choix à faire mais c’est une obligation. Il faut dire que cette initiative est en droite ligne des ambitions du gouvernement notamment celles en lien avec l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale 2020-2025 à savoir renforcer l’inclusion et l’harmonie sociale et consolider la paix.

Pour Asare kokou sabine Experte Internationale en Genre et Inclusion Sociale, la remarque a été faite qu’au niveau du PAEJ-SP beaucoup de choses ont été réalisées cependant on voit que les femmes sont toujours en retard par rapport aux hommes. “Par exemple, on a demandé au PAEJ-SP d’attendre dans ses réalisations le nombre de bénéficiaires 40% de femmes au moins et en ce qui concerne aussi la jouissance des bénéfices. Mais on s’est rendu compte qu’on arrive pas à atteindre ce taux parce que le PAEJ-SP.. Les femmes s’arrêtent seulement à un niveau où on ne gagne pas d’argent. L’idée c’est de faire en sorte que tout en accompagnant l’entrepreneuriat, faire en sorte que et les femmes et les hommes profitent” a-t-elle déclaré. Elle n’a pas manqué d’évoquer le cas des handicapés qui ont une place de choix dans ce document qui sera bientôt validé.