La capitale togolaise accueille depuis ce 24 octobre 2023, un atelier de formation de 200 femmes négociatrices francophones en prélude à la 28e conférence des parties à la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques. L’atelier se tient sur…Load more

La capitale togolaise accueille depuis ce 24 octobre 2023, un atelier de formation de 200 femmes négociatrices francophones en prélude à la 28e conférence des parties à la convention cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques.

L’atelier se tient sur un double format notamment en présentiel pour 50 femmes qui ont effectué le déplacement sur Lomé et de 150 autres qui sont en mode virtuel.

Pour cette rencontre chère au Togo, c’est le ministre de l’environnement et des ressources forestières Foli -bazi Katari qui a ouvert les travaux. Lors de son discours, il a d’abord mis l’accent sur les conséquences des effets des changements climatiques que subit son pays. ” Le Togo vit déjà des effets négatifs parmi lesquels nous pouvons citer l’irrégularité des pluies et la réduction de la durée des saisons pluvieuses; l’augmentation de la température; l’assèchement des plans d’eau ; la récurrence et la sévérité des inondations…”

Pour lui, cet atelier qui est en préparation de la 28e session de la COP28 qui aura lieu du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï. ” Cet atelier vise à doter les négociatrices francophones de connaissances, de techniques et outils adéquats afin de faciliter leur participation aux négociations internationales sur le climat dans le cadre du processus de ladite convention”

Cette rencontre se tient avec l’appui de la francophonie et pour Issa Bado spécialiste de programme négociations internationales environnement et de développement durable à la francophonie, les effets des changements climatiques aggravent les conditions de vie des femmes ce qui fait qu’on a pensé aux femmes et qu’il était important de faire des femmes des actrices de solutions pour faire face aux effets des changements climatiques. “Cela fait la 4e édition que nous organisons une session de formation pour les préparer en vue de participer aux instances internationales de prises de décisions. Cela est important d’autant plus que nous avons constater qu’au fil des années, les femmes ne sont pas nombreuses dans les délégations des pays en développement francophone et pour participer à ces négociations, elles ont besoin d’avoir des connaissances de maîtriser des outils et surtout savoir quels sont les enjeux, comment elles peuvent aller porter au niveau international les besoins, les préoccupations des femmes des milieux ruraux.” a-t-il ajouté.

Il faut rappeler que cet atelier de formation prendra fin le vendredi 27 octobre 2023.